Generiques : Des excipients qui dérangent

Plan Mattéï oblige, les génériques font actuellement la une de nombreux médias. Mais c’est le supplément de novembre de Sciences et Avenir qui risque d’avoir le plus d’écho chez vos clients. Derrière un titre accrocheur (« Les vrais génériques et les autres »), le magazine enquête notamment sur les excipients à effet notoire (EEN), alertant ses lecteurs sur le fait que ceux utilisés dans les génériques diffèrent parfois de ceux inclus dans les princeps. Il rappelle au passage que certains EEN peuvent avoir des effets nocifs. Et de conclure qu’il vaut mieux « choisir le générique le plus proche de la spécialité de référence. Voire la copie stricte, car elle existe, le plus souvent ». Interrogé sur le sujet, Antoine Sawaya, de l’Afssaps, relativise. « Les médicaments de référence sont de vieilles formules. Aujourd’hui, les génériqueurs arrivent à faire mieux avec des excipients industriellement mieux adaptés ».

Le magazine compare également les prix et les EEN de cent princeps et leurs génériques. A noter que les spécialités à ASMR insuffisant ou les génériques contenant plus de deux EEN différents de leur princeps, apparaissent sur fond rouge. Quant au générique le moins cher, il est indiqué en violet.