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THS : L’Afssaps très critiquée par les gynécologues

Publié le 15 février 2003
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Emises le 30 janvier, les recommandations de l’Afssaps sur le THS ont provoqué une véritable levée de boucliers. L’ensemble des sociétés savantes françaises de gynécologie ont exprimé leur opposition à la prescription limitée à cinq ans.

Fervent défenseur du THS, le Dr Henri Rozenbaum, président de l’Association française pour l’étude de la ménopause, n’a pas mâché ses mots, jugeant « inadmissible » cette décision « non étayée par des arguments scientifiques. Cinq ans de THS sont souvent insuffisants pour préserver un capital osseux », déplore-t-il.

Rappelons que l’étude américaine WHI, à la base de la polémique autour du THS, a été interrompue au bout de cinq ans compte tenu du risque augmenté de cancers du sein et d’accidents cardiovasculaires.

Dans ce contexte très perturbant pour les femmes sous THS, la réévaluation annuelle du rapport bénéfices/risques du THS est de mise.

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