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3e journée du sommeil : Trente-huit centres spécialisés ouvrent leurs portes

Publié le 8 mars 2003
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Près de 75 % des Français se plaignent de leur sommeil et de ses conséquences sur leur vigilance. Parmi eux, 25 % souffrent de troubles graves. Mais seules 10 % des apnées du sommeil et des narcolepsies sont diagnostiquées. Le Pr Patrick Lévy, président de l’Institut du sommeil et de la vigilance, dénonce le manque d’information du public mais aussi des professionnels de santé « qui ne savent pas toujours orienter les patients vers un spécialiste du sommeil ».

Le vendredi 21 mars, à l’occasion de la 3e Journée du sommeil, les Français sont donc invités à visiter 38 centres du sommeil. Au programme de cette vaste opération portes ouvertes : découverte des laboratoires d’enregistrement, conférences, expositions… Le site Internet http://www.journeesommeil.com annonce les actions prévues dans chaque ville. S’il existe en tout 120 centres en France, ils ne suffisent pas à prendre en charge toutes les demandes. Il faut actuellement six à huit mois pour obtenir un rendez-vous !

Ce que souhaitent les professionnels du sommeil ? Sensibiliser les pouvoirs publics pour épauler les centres du sommeil : des réseaux de soins et des méthodes de diagnostic à domicile, dont l’actimétrie qui consiste à porter une montre au bras non dominant pendant quinze jours de façon à déterminer un profil d’activité. Cette technique non invasive est particulièrement appréciée par les personnes âgées.

Trop peu développée également, la photothérapie (lampes produisant une lumière artificielle). Elle permet de stimuler la vigilance des travailleurs de nuit ou de corriger des décalages de phase, souvent gênants socialement pour les personnes qui s’endorment et se réveillent particulièrement tôt.

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