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Les G d’or 2003

Publié le 19 avril 2003
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La remise des G d’or 2003, créés par l’Institut de développement pharmaceutique (IDP), a eu lieu dans le cadre de Pharmagora. C’est un confrère lourdais, Marc Leclercq, qui a reçu le premier prix dans la catégorie « Projets de développement pour l’officine ». Il met en lumière une initiative originale en matière de communication au niveau de la vitrine et du comptoir. Son idée : créer une animation photo, type diaporama, sur un écran d’ordinateur à haute résolution pour notamment relayer des sujets éducatifs. Un outil à la fois d’ouverture au dialogue et d’individualisation de l’officine.

Philippe Aufrère, titulaire à Condom, a reçu le second prix pour son projet « Intégrer l’acte pharmaceutique dans la prescription médicale ». Son travail visait à dynamiser les relations médecins-pharmaciens en mettant à la disposition du médecin, dans son cabinet médical, ses connaissances pharmaceutiques lors de la prescription médicale par l’intermédiaire d’un site Internet.

Dans la catégorie étudiants, Patricia Hamon, étudiante en pharmacie angevine, a été récompensée pour sa thèse : « Les médicaments génériques : enquête auprès des pharmaciens du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe », tout comme Frédérique Derouet-Schauss, étudiante en médecine à Lyon-I, pour sa thèse : « Prescription des médicaments génériques par les médecins généralistes : enquête menée auprès de 218 médecins généralistes du Rhône ».

Un médecin exemplaire.

La conférence IDP a également abordé les nouvelles relations au sein du couple médecin-pharmacien depuis l’accord de juin 2002. Jacques Cogitore, généraliste et président du DCI Club, fait figure de précurseur. Pour lui, « prescrire en DC est la seule façon honorable de prescrire à ses patients ». C’est aussi le moyen de changer sa relation avec le pharmacien et de s’affranchir des pressions économiques des laboratoires et de la CNAM. Enfin, « c’est accepter de rendre au pharmacien son rôle de professionnel du médicament ».

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Marie-Chantal Jourdois, titulaire à Maisons-Alfort, aimerait que tous les médecins aient la même approche. Mais pour l’heure, elle est forcée de constater que seule une minorité le fait. Et de remarquer que l’engagement des médecins à prescrire en DC n’est pas durablement assumé sur le Répertoire.

Entendu

 » Sauvez le générique pour vous sauver. « 

Claude Japhet, président de l’UNPF à ses confrères.

 » Si 4 500 pharmaciens achetaient chacun 5 boîtes de ticlopidine, la part de marché des génériques pour cette molécule passerait de 9,4 % à 50 % dans le Répertoire ! « 

Jean Loaec, directeur commercial de Merck Génériques