Les automates et robots proposés aux pharmaciens ne cessent de gagner en modularité et en efficacité.
Mékapharm a mis en place un nouveau module (Apophis) pour les faibles rotations et les pharmacies vendant moins de 100 000 boîtes par an.
ARX propose l’automatisation de 95 % des références, des modes de convoyages variés pour une adaptation à la topologie de l’officine (sorties directes, chaussettes, tapis, hélices, lifts) et une gestion différentes des stocks en fonction des saisons.
Tecnilab a, lui, mis au point un module haute densité (2 000 références).
De son côté, Consis SAS a conçu un système de clapets pour éviter les erreurs lors du rangement.
Quant à Fahrenberger, il s’est penché sur la « transitique » (préconditionnement en sachets, lévitation sur coussins d’air) et propose un repérage par scannette radio sans fil.
Mais ce qu’il manque encore à ces machines de plus en plus sophistiquées, c’est le rangement automatisé (sauf pour le Rowa d’ARX). Il est annoncé d’ici à fin 2003 par Fahrenberger et Mékapharm. ARX envisage l’automatisation des échantillons (dotés d’un CIP fictif) et de l’OTC, remise en question par Fahrenberger qui estime qu’il est essentiel lors du conseil de montrer les boîtes au patient, voire de les lui mettre entre les mains. Expérience à suivre…
L’automatisation de l’homéopathie est possible chez Apotéka et Tecnilab, mais des expériences peu convaincantes initiées sur Pharmamat par certains officinaux semblent la remettre en question… On reconnaît d’ailleurs chez Tecnilab que le gain de temps est beaucoup moins significatif que pour l’allopathie en raison du nombre de lettres d’identification à taper pour chaque référence.
Des pharmaciens équipés mais aussi des collaborateurs sont venus témoignés, en particulier lors de la conférence « Automates : votre expérience terrain, innovations et évolutions ». Tous se sont montrés enthousiastes car, pour eux, l’automatisation est vécue comme un outil de confort, de valorisation, mais aussi de motivation et de rentabilité, permettant de réduire les tâches ingrates et améliorant grandement la qualité de la gestion de stocks.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- [VIDÉO] Médicaments : on vous livre cette idée…
- Sante.fr : l’outil de référence pour faire connaître ses services aux patients
- Campagnes publicitaires de médicaments OTC et des produits de parapharmacie
- Prophylaxie pré-exposition au VIH : dis, quand reviendra-t-elle ?
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?

