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La phytothérapie contre les troubles circulatoires
EN PRATIQUE : PAR VOIE LOCALE
AU COMPTOIR : « Lorsque je reste trop longtemps assise, mes pieds gonflent »
« Je souffre rarement des jambes, mais je m’inquiète pour mon prochain séjour d’une semaine à Florence. Le voyage en bus dure six heures et sur place nous allons visiter les musées et les monuments. Beaucoup de piétinements en perspective ! Vous ne pensez pas que je risque d’avoir les pieds et les jambes enflés ? »
Votre réponse
« Effectivement, le piétinement et la station assise prolongée gênent la circulation veineuse de retour. Il n’est donc pas impossible que vous ayez ponctuellement les jambes lourdes. Un traitement local sera suffisant.
Je vous conseille ce gel à base d’hamamélis et de mélilot contre la douleur et le gonflement des jambes. Appliquez-le matin et soir, et même dans la journée, en partant des pieds et en remontant vers les cuisses.
Durant le voyage, buvez de l’eau et faites des mouvements de flexion du pied. Profitez des pauses pour vous dégourdir les jambes. »
Les plantes à usage local
Les topiques végétaux utilisés en phlébologie apportent un soulagement immédiat aux jambes lourdes. Ils stimulent la circulation veineuse, s’opposent à la vasodilatation et facilitent la résorption de l’oedème.
– Les vasoconstricteurs veineux et anti-oedémateux : petit houx ou fragon épineux (organes souterrains), marronnier d’Inde (marron), ginkgo (feuille).
– Les stimulants de la circulation lymphatique : mélilot (sommité fleurie), également légèrement astringent.
– Les astringents : ce sont les plantes riches en tanins : cyprès (cône ou noix), hamamélis (feuille), marronnier d’Inde (écorce), noisetier (feuille), Viburnum (écorce de tige), vigne rouge (feuille). Appliquées sur la peau, elles provoquent une vasoconstriction des petits vaisseaux superficiels, ce qui réduit la sensation de gonflement.
Les huiles essentielles (HE)
Elles stimulent la circulation veineuse et lymphatique. Facilement absorbées par la peau et tout le tissu cutané, elles passent dans la circulation sanguine et imprègnent les organes. Leur application sur la peau ne se limite donc pas à une action locale : leur emploi est à déconseiller chez la femme enceinte ou allaitante.
– HE de citron
50 à 100 gouttes dans 100 ml d’huile végétale de noisette ou de noyau d’abricot.
Ne pas appliquer avant exposition au soleil car elle contient des furocoumarines photosensibilisantes.
– HE de cyprès
Pas d’utilisation prolongée sans avis médical. Contre-indiquée dans les pathologies cancéreuses hormonodépendantes.
– HE de cèdre de Virginie et cèdre de l’Atlas
Pas d’usage prolongé.
– HE de lentisque pistachier
50 à 100 gouttes dans 100 ml d’huile végétale de noisette ou de noyau d’abricot. Risque d’irritation cutanée.
– HE d’hélichryse italienne
Bonne action sur les hématomes et oedèmes. Pas d’usage prolongé sans avis médical.
– HE de lavandin super
Très utilisée dans les huiles de massage pour sportifs.
– HE de menthe poivrée
Appréciée pour la sensation de fraîcheur qu’elle apporte et son action antalgique. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical. Ne pas utiliser pure sur de grandes surfaces, risque de réaction glacée.
– HE de romarin à cinéole
A utiliser en association avec d’autres HE. Irritation cutanée possible à l’état pur.
– HE de niaouli
A utiliser en association avec d’autres HE. Irritation cutanée possible à l’état pur.
Les techniques d’application
-#gt; Les crèmes et gels veinotoniques s’utilisent en massages réalisés par mouvements circulaires en remontant des pieds et des chevilles vers les genoux et les cuisses. Les applications sont à renouveler deux à quatre fois par jour.
-#gt; Les huiles essentielles s’appliquent en massages du bas vers le haut sans oublier la voûte plantaire.
Se laver les mains après utilisation.
Les limites d’utilisation
Les formes locales ne doivent pas être utilisées en cas d’allergie à l’un des constituants, ni appliquées sur les muqueuses ou une peau lésée.
POUR APPROFONDIR
DES FORMULES LOCALES SUR MESURE
EN PRATIQUE : PAR VOIE GÉNÉRALE
AU COMPTOIR : « Dès les premiers jours du printemps, j’ai mal aux jambes »
« Quand il fait chaud, mes jambes me font souffrir. J’ai l’impression qu’elles pèsent une tonne. Le soir elles sont chaudes, mes chevilles sont enflées et parfois des crampes me réveillent la nuit. Les veines sont apparentes. Une amie m’a parlé de tisanes. Cela me paraît un peu léger, non ? »
Votre réponse
« Il y a effectivement des plantes actives sur la sensation de jambes lourdes, douloureuses et gonflées. Les symptômes que vous décrivez ressemblent beaucoup à ceux de l’insuffisance veineuse chronique. Vous devriez consulter un phlébologue avant que la situation ne s’aggrave. En attendant je vous conseille ce médicament à base de cyprès, de marron d’Inde et de vigne rouge pour favoriser la circulation veineuse et protéger les capillaires. Le soir, appliquez cette crème à base de mélilot après avoir douché vos jambes à l’eau fraîche. La nuit, mettez des cales sous les pieds du lit pour les surélever et activer le dégonflement de vos chevilles. »
Des formes galéniques pour tous les goûtsLes veinotoniques par voie orale
Ils sont actifs sur la lourdeur, la douleur, la sensation de gonflement, les crampes nocturnes, les paresthésies. Certaines plantes sont également actives sur l’oedème.
Le traitement idéal doit :
– augmenter le tonus veineux ;
– diminuer la perméabilité capillaire ;
– augmenter la résistance capillaire ;
– corriger les troubles lymphatiques.
Les plantes majeures
Ce sont les vasoconstricteurs veineux et les stimulants de la circulation lymphatique.
Les vasoconstricteurs veineux
En stimulant la contraction veineuse, ils favorisent le retour sanguin et font diminuer la stase dans les veines.
– Les plantes de choix
-#gt; En présence d’oedème : marron d’Inde et petit houx.
-#gt; En absence d’oedème : hamamélis, cyprès et noisetier.
-#gt; En complément : bourse-à-pasteur.
Les stimulants de la circulation lymphatique
En augmentant le débit lymphatique, ils s’opposent à l’hypoxie tissulaire et à la formation d’oedèmes.
– La plante de choix, le mélilot
La sommité fleurie du mélilot augmente les débits veineux et lymphatiques, diminue la perméabilité capillaire, stimule le système réticuloendothélial, d’où son effet anti-oedémateux marqué. Elle exerce des effets anti-inflammatoires, antispasmodiques, sédatifs, diurétiques. Elle normalise la déformabilité des hématies.
Par voie orale, la posologie d’une infusion de 15 minutes à 10 grammes/l à raison de 500 à 1 000 ml/jour équivaut à la dose quotidienne de 3 à 30 mg de coumarine par jour.
Les effets secondaires possibles sont des maux de tête (rarement) et une somnolence.
Les plantes complémentaires
Les vasculoprotecteurs concourent au maintien de l’intégrité de la paroi des vaisseaux, ce qui limite la formation d’oedèmes.
La préférence va aux écorces de marronnier d’Inde ou de Viburnum, à la feuille de vigne rouge, aux extraits enrichis en anthocyanosides obtenus à partir de la myrtille ou de la baie de cassis.
La gemmothérapie
Le bourgeon de sorbier, Sorbus domestica, tonifie la paroi veineuse et est anti-inflammatoire. Il est préconisé en cas de jambes lourdes avec ou sans varices à la posologie de 50 à 150 gouttes par jour en macérat glycériné 1D.
En cas d’oedèmes ou de varices compliquées, il est associé à :
– Castanea vesca (châtaignier) bourgeon en macérat glycériné (MG) 1D, pour son action stimulante sur la circulation lymphatique, 50 à 100 gouttes par jour ;
– Citrus limonum (citronnier), écorce interne de tige, pour son action fluidifiante sur le sang veineux, 50 à 75 gouttes par jour en MG 1D.
L’AVIS DU SPÉCIALISTE
Quel est l’intérêt des veinotoniques à base de plantes ?
Les veinotoniques appartiennent à une classe médicamenteuse hautement critiquée pour manque de preuve d’efficacité. Ils souffrent aussi sans doute d’avoir été mal nommés, car ils se comportent avant tout comme des antalgiques veineux. Pourtant, en consultation de tous les jours, ils sont utiles pour répondre à la forte demande de soins des patients aux stades précoces d’insuffisance veineuse. A leur sujet, je songe souvent à ce maître qui, discutant du placebo, nous enseignait que quand un produit a 40 % d’effets favorables, ce n’est pas un placebo mais un médicament.
Comment se soigne-t-on à l’étranger, alors que la France consomme 70 % de la production mondiale des veinotoniques ?
C’est un fait, mais la comparaison est totalement biaisée dans la mesure où l’offre de soins n’est pas comparable d’un pays à l’autre. Les Français bénéficient de longue date de possibilités de soins médicaux et chirurgicaux pour l’insuffisance veineuse. Le monde anglo-saxon n’y a porté intérêt qu’assez récemment, devant la constatation du coût socio-économique énorme des stades ultimes de l’insuffisance veineuse chronique.
Dr François Becker, professeur associé de médecine vasculaire, CHU de Besançon
POUR APPROFONDIR : Qu’est-ce que l’insuffisance veineuse chronique des membres inférieurs ?
SIGNES DE L’IVCL’insuffisance veineuse chronique (IVC) est l’ensemble des manifestations cliniques résultant d’un dysfonctionnement veineux atteignant le réseau superficiel et/ou profond. Ce dysfonctionnement est dû à une incontinence valvulaire associée ou non à un syndrome obstructif. Les varices et les séquelles de thrombose veineuse profonde sont les causes les plus connues d’IVC. L’IVC est asymptomatique, mineure, modérée ou sévère. Ce degré d’intensité, classé de 0 à 3, détermine la conduite thérapeutique qui va permettre de diminuer ou faire disparaître l’hyperpression veineuse : médicaments veinotoniques, contention élastique, chirurgie, sclérothérapie.
Le réseau veineux
Le réseau veineux profond entouré des masses musculaires permet de drainer 90 % du sang des membres inférieurs.
Le réseau veineux superficiel draine les téguments et les tissus sous-cutanés. Il assure environ 10 % du retour veineux des membres inférieurs. Il est relié au réseau veineux profond par des branches perforantes. Toutes ces veines possèdent des valvules concaves de façon à permettre le passage unidirectionnel du sang de la périphérie vers le coeur et de la superficie vers la profondeur. La paroi veineuse, contractile et très extensible, joue un rôle de réservoir. Elle comporte, de l’intérieur vers l’extérieur :
– une intima : endothélium et sous-endothélium (échanges, coagulation, vasomotricité) ;
– une media : cellules musculaires lisses et trame conjonctivoélastique (constriction, tonus veineux) ;
– une adventice fibreuse (rôle d’amarre).
La dynamique veineuse
Le retour veineux dépend de facteurs vasculaires, cardiaques, musculaires et respiratoires. Il est fortement influencé par la position du corps. En position debout, des forces s’opposent.
-#gt; Défavorables au retour veineux
– Pression hydrostatique qui tend à dilater la paroi veineuse.
– Facteurs occasionnels : chaleur, efforts de toux, port de charges lourdes, grossesse, alcool, position couchée.
-#gt; Facilitant le retour veineux
– Tonus veineux.
– Pompe d’aspiration cardiaque de l’oreillette droite.
– Pompe d’aspiration inspiratoire.
– Ecrasement de la semelle veineuse plantaire par le poids du corps.
– Pompe valvulomusculaire du mollet lors de la marche : efficace après quatre ou cinq pas de marche rythmée, inefficace en cas d’insuffisance veineuse.
EN PRATIQUE : LES HÉMORROÏDES
AU COMPTOIR : « Depuis mon accouchement, j’ai des hémorroïdes »
« J’ai accouché il y a quinze jours. Depuis, j’ai des irritations anales, surtout après la selle, et j’ai remarqué de petites traces de sang sur le papier hygiénique. Que puis-je faire ? »
Votre réponse
« Il s’agit certainement d’une crise hémorroïdaire liée à l’accouchement. Les plantes sont très efficaces dans cette indication. Je vous conseille de prendre des gélules de cyprès pour diminuer la congestion. Appliquez localement matin et soir après la toilette de l’eau d’hamamélis qui calmera l’irritation et arrêtera le saignement, puis ce gel à base de ficaire, spécifique des hémorroïdes. Poursuivez le traitement pendant cinq jours. Si vous ne constatez pas d’amélioration, consultez votre médecin. »
Traitement local
Son but : supprimer la douleur ou la gêne et favoriser la cicatrisation.
– Les plantes cicatrisantes
Ce sont les plantes à tanins essentiellement (bistorte, cyprès, hamamélis, marronnier d’Inde, noisetier, potentille, ratanhia).
Astringentes, elles imperméabilisent les couches externes de la peau et des muqueuses tout en provoquant une vasoconstriction des petits vaisseaux superficiels. En limitant la perte en fluides, en protégeant les couches sous-jacentes, les tanins favorisent la régénération des tissus en cas de blessure superficielle. Autres conséquences : un effet calmant et anesthésique local léger ainsi qu’une prévention des surinfections bactériennes.
-#gt; Mode d’utilisation : en tisane concentrée utilisée en bains de siège tièdes, de 10 à 15 minutes, une à deux fois par jour, ou en lavages puis compresses à la température du corps laissées en place 15 minutes et renouvelées deux à trois fois par jour. Le geste doit être suivi de l’application d’une crème antihémorroïdaire.
– Les plantes antidouleur
Elles doivent avoir une action anti-inflammatoire marquée.
-#gt; Non spécifiques de la pathologie hémorroïdaire.
– Le souci (capitule) et la matricaire (capitule) sont également cicatrisants et antiseptiques.
– L’achillée millefeuille est antispasmodique, antibactérienne et astringente.
– Les plantes émollientes à mucilages (bouillon-blanc, mauve) peuvent aussi être utilisées en complément de plantes plus spécifiques.
-#gt; Spécifiques de la pathologie hémorroïdaire.
– Le marron d’Inde et les organes souterrains de petit houx sont également veinotoniques.
– Le mélilot est également cicatrisant.
– Les racines tubérisées de ficaire sont constituées de petits bulbes blanchâtres qui ressemblent à des hémorroïdes. La ficaire est d’ailleurs aussi appelée « herbe aux hémorroïdes ». Ses propriétés anti-inflammatoires, vasoconstrictrices et vitaminiques P expliquent son efficacité surtout marquée en applications locales. La partie aérienne de la plante est toxique et l’emploi par voie orale de préparations à base de racines de ficaire n’est pas recommandé.
-#gt; Mode d’utilisation : en crèmes anales et rectales, suppositoires, applications sur des compresses.
Traitement général
Complémentaire du traitement local, il fait une place de choix aux veinotoniques. Préférence est donnée aux plantes combinant effets vasoconstricteur et protecteur capillaire : marronnier d’Inde (graine), petit houx (organes souterrains), cyprès (noix). Le traitement doit durer cinq jours.
En gemmothérapie, il est possible de conseiller Æsculus hippocastanum bourgeon MG 1D, 150 gouttes par jour au moment de la crise, en deux prises diluées dans de l’eau avec Sorbus bourgeon MG 1D, 75 gouttes le matin.
POUR APPROFONDIR : Les formes galéniques empiriques du marron d’Inde
L’avènement des spécialités pharmaceutiques, le souci de standardisation ont fait disparaître des préparations officinales qui ont été employées pendant longtemps. C’est le cas pour le marron d’Inde. Deux présentations étaient surtout utilisées.
L’alcoolature de marron d’Inde stabilisée
Les graines du marronnier d’Inde voient leur activité diminuer au cours de la conservation. Elles doivent être utilisées à l’état frais et l’extrait hydroalcoolique qui en résulte s’appelle une alcoolature.
Ces alcoolatures se conservent très mal. Des auto-oxydations et des fermentations se produisent durant la macération. Pour éviter ce phénomène, la drogue végétale doit être stabilisée : les marrons d’Inde frais décortiqués et coupés en fragments sont plongés dans leur poids d’alcool à 75° bouillant. L’ébullition est maintenue 20 minutes. Après refroidissement et décantation de l’alcool, les marrons sont finement broyés, remis dans le ballon avec l’alcool et portés à ébullition sous reflux pendant encore 20 minutes. Après réajustement à l’alcool du poids initial, le liquide est filtré.
– Ne pas confondre avec l’intrait
Cet extrait ne doit pas être confondu avec l’intrait de marron d’Inde qui est encore et toujours d’actualité. Sa dénomination correspond à un nom de marque. Il s’agit d’un extrait sec spécial titré en æscine et préparé industriellement à partir de la graine fraîche. L’intrait est obtenu en faisant redissoudre l’extrait sec dans un solvant approprié (alcool, eau). Cet intrait est utilisé comme l’alcoolature à dose massive en cas de crise hémorroïdaire douloureuse : 500 gouttes par jour à raison de 50 gouttes toutes les heures.
L’extrait de marron d’Inde stabilisé (« Codex » 1965)
Les marrons d’Inde frais décortiqués sont stabilisés comme précédemment puis séchés et broyés. La poudre obtenue est mise à bouillir sous reflux pendant deux heures avec son poids d’alcool à 60°. Après filtration, l’extrait est évaporé sous pression réduite jusqu’à consistance d’extrait mou.
Cet extrait était conseillé dans la maladie hémorroïdaire et les varices, à la posologie de 0,01 g à 0,05 g par jour principalement sous forme de suppositoires (à l’extrait de belladone et de marron d’Inde).
Il est à présent préconisé d’utiliser des extraits totaux de marrons d’Inde (non décortiqués) car le tégument de la graine est riche en proanthocyanidols qui renforcent l’action protectrice capillaire de l’æscine des cotylédons, ainsi que ses effets antiradicalaires et inhibiteurs d’enzymes.
EN PRATIQUE : LA FRAGILITÉ CAPILLAIRE
AU COMPTOIR : « Sur mon visage, des petits vaisseaux éclatent »
« J’ai toujours eu la peau fine, mais avec l’âge, sur mon visage, les petits vaisseaux se voient encore plus. Ils se rejoignent et forment presque un réseau. Sur mes cuisses, c’est encore plus net avec même des petites taches rouges en forme d’étoiles. Mais cela reste moins gênant que sur le visage. Comme j’ai la peau très réactive, je ne sais pas quelle crème teintée choisir pour les dissimuler. »
Votre réponse
« Au lieu de les cacher, que diriez-vous plutôt de les traiter ? Vous souffrez de fragilité capillaire cutanée. Il existe des crèmes et je peux d’ailleurs vous en proposer une à base d’un extrait de ginkgo. Elle améliorera rapidement l’aspect de votre peau en réduisant la dilatation des petits vaisseaux. Sur les cuisses, utilisez plutôt celle-ci à base de marron d’Inde, plus adaptée.
Bien sûr, il faut aussi traiter le problème de l’intérieur. Je vous conseille deux plantes spécifiques des capillaires : la vigne rouge en gélule pour augmenter leur résistance et le mélilot qui agit sur la microcirculation. Cet été, joignez l’utile à l’agréable en mangeant des baies (mûres, myrtilles, cassis), toutes bonnes pour les capillaires. »
Les protecteurs capillaires
-#gt; Toutes les plantes veinotropes possèdent des effets angioprotecteurs. Pour certaines, cette propriété est prépondérante et marquée vis-à-vis des capillaires dont elles diminuent la perméabilité et augmentent la résistance. Elles peuvent aussi avoir une action sur la coagulation sanguine.
En fonction de leurs principes actifs, il s’agit de plantes à :
– anthocyanes : les fruits de la myrtille et du cassis sont à utiliser frais car les anthocyanes sont facilement détruits par la chaleur ou la lumière et sont instables en milieu aqueux. Dans les fruits desséchés, leur teneur n’est plus assez importante ;
– anthocyanes et tanins : feuille de vigne rouge ;
– coumarines et tanins : marronnier d’Inde (écorce) et Viburnum (écorce) ;
– saponosides : marronnier d’Inde (marron).
-#gt; Le mélilot est utilisé dans le même but car il diminue la perméabilité capillaire, stimule et facilite la circulation sanguine.
-#gt; L’hamamélis est utilisé en complément pour son action vasoconstrictrice et vitaminique P (voie orale et eau d’hamamélis localement).
– Leurs indications
Les protecteurs capillaires sont indiqués dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée : ecchymoses, pétéchies, couperose, télangiectasies. Ils s’utilisent par voie orale et en application sur la peau.
POUR APPROFONDIR : Les facteurs vitaminiques P
La propriété veinotonique et vasculoprotectrice était autrefois qualifiée d’action vitaminique P.
Quels sont les facteurs vitaminiques P ?
Ce sont les flavonoïdes, les anthocyanes, les tanins et des coumarines.
– Les flavonoïdes
Ces pigments très répandus dans les végétaux sont utilisés en médecine :
-#gt; sous forme d’extraits complexes : citroflavonoïdes obtenus à partir du péricarpe des fruits des Citrus (orange, citron, pamplemousse) ;
-#gt; sous forme de molécules purifiées : naringénine (pamplemousse), rutine (bouton floral du Sophora) ;
-#gt; produits par hémisynthèse pour améliorer la solubilité dans l’eau (hespéridine méthylchalcone, troxérutine) ou le rendement (diosmine).
– Les anthocyanes
Pigments de la plupart des fleurs et des fruits, ils sont utilisés sous forme d’extraits purifiés obtenus à partir des fruits frais (myrtille, cassis) ou sous forme de drogues (feuille de vigne rouge).
– Les tanins
Les tanins du groupe des oligomères procyanidoliques sont astringents. Ils sont utilisés sous forme d’extraits purifiés (pépins de raisin et écorce de pin) ou de drogues végétales (cône de cyprès, feuilles de vigne rouge et d’hamamélis).
– Les coumarines
L’esculoside utilisé sous forme de molécule pure ou de drogues végétales (écorce du marronnier d’Inde) compte parmi les facteurs vitaminiques P.
Quel est leur intérêt ?
-#gt; Protection vasculaire : diminution de la perméabilité capillaire et augmentation de la résistance capillaire.
-#gt; Tonicité veineuse : augmentation de la tension pariétale.
-#gt; Action anti-oedémateuse.
-#gt; Les anthocyanes, en facilitant la régénération de la rhodopsine, améliorent la vision en lumière atténuée.
Quel est leur mode d’action ?
L’action protectrice s’exerce directement ou indirectement.
– Interaction directe avec les parois vasculaires : les oligomères procyanidoliques par leur astringence protègent le collagène, s’opposent à sa dégradation et favorisent par stimulation enzymatique l’établissement de pontages entre les fibres de collagène, entre les fibres élastiques et les cellules musculaires lisses, renforçant ainsi la résistance des parois vasculaires.
– Par action indirecte : les flavonoïdes, les oligomères procyanidoliques et les anthocyanes agissent par :
– inhibition non spécifique d’enzymes de dégradation de substance fondamentale de la paroi vasculaire : élastase, collagénase, hyaluronidase ;
– inhibition de la COMT (catéchol-O-méthyltransférase), ce qui prolonge l’activité de la noradrénaline au niveau de ses récepteurs et provoque une élévation du tonus veineux ;
– action antioxydante, antiradicalaire (in vitro), ce qui limite la réaction inflammatoire, l’altération et l’augmentation de perméabilité des parois vasculaires provoquées par les radicaux libres, et favorise la régénération de l’acide ascorbique nécessaire à la synthèse du collagène.
COMMUNIQUEZ ! LA PHYTOTHÉRAPIE CONTRE LES TROUBLES CIRCULATOIRES
DES IDÉES DE VITRINES
Douleurs, fourmillements, lourdeurs, les jambes peuvent faire souffrir. Et notre mode de vie n’y est pas totalement étranger. Lancez-vous à toutes jambes dans les conseils.
LA CONCEPTION EN IMAGE : POUR DES JAMBES LÉGÈRES, LÉGÈRESLa vitrine « Balance »
Elle s’organise autour d’une balance géante à deux plateaux. Pour la construire, rien de vraiment très compliqué. Il suffit d’une baguette de bois suspendue au plafond par un fil. Elle est munie de trois crochets : deux d’entre eux sont placés aux extrémités, le troisième est au centre. Des assiettes font office de plateau. Au crochet central est arrimé un cadran. Réalisé avec du carton plume, il comprend trois éléments : à gauche la mention « jambes légères », à droite, la mention « jambes lourdes », sans oublier une aiguille orientée du côté gauche. Sur le plateau de droite, posez une jambe factice de présentation de bas. Idéalement transparente, elle est à moitié remplie d’eau colorée (permanganate, bleu de méthylène ou autre colorant). Sur celui de gauche, placez une bouteille d’eau, une boîte de bas ou collant antifatigue et des tisanes et gélules de phytothérapie. L’équilibre penchera du côté des « jambes légères ». Pour achever le décor, recyclez un petit panneau vitrine que vous recouvrirez de panier uni blanc ou coloré, sur lequel vous inscrirez le slogan : « Jambes lourdes, donnez du poids à la légèreté », « De l’influence de la légèreté sur vos jambes », « Le secret des jambes légères »…
La vitrine « Escalier »
Reconstituez un escalier de trois marches avec six cartons recouverts de papier vert. A son sommet figure l’accroche « Pour des jambes légères » ou « Pour combattre les jambes lourdes et fatiguées » ou « Trois règles pour des jambes légères » ou « Pour que jambes riment avec légèreté ».
Sur la première marche, mettez en avant votre premier conseil : « Buvez, marchez, évitez les bains chauds ». Placez une bouteille d’eau.
Sur la deuxième marche, conseil n° 2 : « Utilisez des bas antifatigue ou de contention ». Disposez des boîtes d’articles de contention ou de maintien.
Sur la dernière marche, conseil n° 3 : « Profitez du coup de pouce de la phytothérapie ». Présentez votre sélection de tisanes, gélules de phytothérapie…
DES CONSEILS POUR VOTRE RAYON : Créez votre linéaire « jambes légères »
Disposez un linéaire «Jambes légères» dans une zone bien visible de la clientèle, derrière le comptoir. Il doit occuper toute la hauteur et être assez large pour présenter sur la partie inférieure un facing de trois boîtes de bas, collants ou chaussettes. La partie basse, sur une hauteur de 80 centimètres voire un mètre, sera occupée par la réserve de ces articles. Les bas seront rangés par taille et suivant trois critères : une rangée de chaussettes homme et femme, une rangée de bas et enfin une rangée de collants. Pour bien identifier les rangées, une boîte de chaussettes, de bas et de collants sera présentée de face. A côté de ce facing, placez le ou les nuanciers et le tableau de concordance des tailles. Au-dessus des bas et collants, placez un linéaire de tisanes à visée veinotonique. Celui-ci doit être à hauteur des yeux c’est-à-dire entre 1 m 65 et 1 m 75 et sur deux niveaux. Pour bien le mettre en valeur, vous pouvez utiliser des pots de verre transparents remplis de plantes en vrac ou de sachets de tisanes. Les spécialités conseil de phytothérapie peuvent être placées sur deux ou trois niveaux, soit sur des étagères bien distinctes des tisanes, soit au milieu du linéaire des tisanes. Cette dernière disposition favorise la lecture des noms des plantes proposées. Au-dessus de ces étagères, placez deux photos montrant des jambes et, sur le pourtour du linéaire, des pancartes de conseils hygiénodiététiques comme : « buvez », « évitez les bains chauds », « marchez »…
LES MOTS POUR CONVAINCRE : Employez des expressions imagées
Nous employons tous des expressions imagées lorsque nous voulons donner un peu de poids à nos propos.
Pour conseiller, nous sommes souvent amenés à donner des explications complexes. Employer des images est une méthode pour mieux nous faire comprendre.
L’image verbale naît de l’association de deux idées qui n’ont souvent aucun rapport entre elles, mais qui sont porteuses d’images fortes. Il n’y a aucun rapport entre un étau et une tête. Pourtant, lorsque votre client vous dit : « J’ai la tête comme dans un étau », vous imaginez très vite qu’il doit souffrir. Dans le cas de la circulation veineuse, l’image des écluses peut vous aider à faire comprendre à votre cliente l’intérêt qu’elle aurait à boire plus (plus le flux est important, plus le travail de l’écluse est facilité). Il est aussi intéressant de parler de pompes pour démontrer le travail essentiel de certains muscles dans la remontée sanguine, en disant par exemple que la marche favorise le retour veineux par la mise en action des pompes musculaires que sont la voûte plantaire et le mollet.
Comment impliquer votre client ?
Pour démontrer que la chaleur est un facteur favorisant de la symptomatologie des jambes lourdes, vous pouvez dire : « Vous avez certainement constaté que vous aviez davantage mal aux jambes dès que l’été arrive. » Evidemment, la patiente acquiescera. En se posant la question, elle se met en situation et peut ainsi être amenée à penser à ses douleurs de jambes de l’été dernier. Vous ne parlez plus avec elle au sens figuré mais bien plus de problèmes qu’elle identifie comme les siens.
Votre client conteste
« Pourquoi acheter une tisane chez vous, alors que je peux la trouver moins chère ailleurs ? »
C’est vrai, les plantes sont également commercialisées ailleurs qu’en pharmacie. Mais le rapport qualité/prix n’est pas forcément comparable. Les plantes proposées en pharmacie sont sélectionnées selon des critères pharmaceutiques très sévères de sécurité et de qualité de la récolte. Cette sélection est une réelle protection et le moindre doute sur la qualité et/ou la sécurité entraîne la suspension de la vente. Bien sûr, cette exigence de sécurité a un coût, faut-il s’en plaindre ? Enfin, choisir la pharmacie, c’est se donner la possibilité de repartir avec une formule personnalisée. Du sur mesure en somme.
Votre client est déçu
Lorsqu’un client revient vous faire part de sa déception face à un conseil qui n’a pas donné les résultats escomptés, ne dites pas : « C’est bien la première fois que cela arrive. » Même si cela est vrai. Vous vous avancez sans argument et il est fort à parier que vous ne saurez jamais la raison de la contre-performance. Dans ce cas, votre client risque d’être au minimum incrédule ou carrément de penser que vous mettez sa parole en question.
Imaginez maintenant que vous cherchiez à connaître la raison de l’échec du produit, il est alors utile de mettre en place une stratégie en trois étapes.
1. Prendre en compte la plainte
Accueillez le client et laissez-lui le temps de s’exprimer en disant : « Expliquez-moi ce qui ne va pas », « Nous allons examiner cela. »
2. Rechercher à identifier la cause
Posez des questions sur les circonstances, c’est ainsi que vous pourrez trouver la raison (fausse manoeuvre, mauvaise utilisation…), en disant lorsque vous avez pu l’identifier : « Je crois comprendre ce qui est arrivé… »
3. Proposer une solution
Démontrez que les choses ne sont pas si graves et proposer une action concrète en disant : « Ce que je vous propose… »
DOCUMENTEZ-VOUS
INTERNET
Etude de la prescription et de la consommation des veinotoniques en ambulatoire
Agence française de sécurité sanitaire des aliments et produits de santé (Afssaps) – http://agmed.sante.gouv.fr/
Qu’est-ce qui fait la spécificité française en matière de consommation de veinotoniques ? La réponse se trouve dans le rapport « Veinotoniques » publié en mars 1999 à l’initiative de l’Observatoire national des prescriptions et consommations de médicaments. Ce rapport fait un point très exhaustif sur la définition de l’insuffisance veineuse chronique, la stratégie thérapeutique applicable et les références médicales opposables, l’intérêt des veinotoniques dans cette pathologie au travers des études cliniques, leurs autres domaines d’application, leur consommation en France, comparée aux autres pays industrialisés. Il est téléchargeable sur le site de l’Afssaps dans la rubrique « documentation et publications ».
LIVRES
Santé et bien-être par les plantes
Martine Bonnabel-Blaize, éditions Edisud
En 1815, le père Blaize créait à Marseille une herboristerie. Son arrière-petite-fille, docteur en pharmacie, a repris le flambeau et livre dans son ouvrage ses meilleures formules pour traiter les pathologies courantes. Assorties de conseils, elles sont également accompagnées d’une explication sur chacune des plantes employées. Si ce livre est d’abord destiné au grand public, il permet aussi au comptoir de donner rapidement une réponse à la fois simple et originale.
Le syndrome des jambes lourdes, une entité à part entière
Le syndrome des jambes lourdes, qui se caractérise par une sensation de jambes lourdes et de pieds enflés, une impression d’augmentation de volume des chevilles qu’il y ait ou non oedème, des douleurs sur les trajets veineux, une fatigabilité dans les jambes, ne présage en rien d’une insuffisance veineuse à venir. Les facteurs de risque les mieux identifiés sont le sexe féminin, les variations hormonales (grossesse, période prémenstruelle), la station debout prolongée, la surcharge pondérale, les facteurs climatiques. Ce syndrome fréquent tend à s’estomper avec l’âge. Son caractère parfois très handicapant justifie sa prise en charge par des mesures d’hygiène de vie, une contention, des veinotoniques oraux ou locaux.
Les conseils d’hygiène de vie
A éviter
-#gt; Ce qui entrave la circulation veineuse de retour :
– le port de vêtements trop serrés au niveau abdominal ou des membres inférieurs ;
– la position assise prolongée surtout en croisant les jambes ;
– la surcharge pondérale notamment abdominale.
-#gt; Ce qui aggrave la distension veineuse :
– la station debout prolongée sans bouger, le piétinement ;
– les chaussures mal adaptées qui entraînent l’inactivation du mollet : talons très hauts ou pas de talons du tout ;
– les températures trop élevées : chauffage par le sol mal adapté, radiateur près des jambes, bains de soleil prolongés et coups de soleil, couvertures chauffantes, épilation à la cire chaude ;
– les sports violents : haltérophilie, handball, volley-ball.
A privilégier
– Un exercice physique régulier : marche, natation, vélo, gymnastique.
– Une douche fraîche des jambes en fin de journée en remontant des chevilles vers les cuisses.
– Le repos jambes surélevées : jambes allongées en l’air contre un mur, pieds du lit légèrement surélevés.
– En position assise, effectuer des mouvements de flexion du pied, et, debout, se mettre sur la pointe des pieds.
– Si nécessaire : gymnastique respiratoire, port de semelles orthopédiques (voûte plantaire affaissée).
– En cas de grossesse, port d’une contention appropriée.
Les conseils incontournables
-#gt; L’efficacité des veinotoniques est croissante en plusieurs semaines. Pour cela, ils doivent être pris régulièrement en cures de quelques semaines à quelques mois, notamment dès le début de la période chaude où la gêne est plus importante.
-#gt; Les règles hygiénodiététiques visent à diminuer les manifestations fonctionnelles : surélévation des jambes, douche rafraîchissante trois fois cinq minutes par jour, gymnastique, contention élastique.
Classification
-#gt; Classe 0 : sujet asymptomatique (avec ou sans varices).
-#gt; Classe 1 (IVC mineure) : signes fonctionnels (jambes lourdes, douleurs, impatience de primodécubitus) avec ou sans signes objectifs mineurs de stase (varicosités de la cheville ou de l’arche plantaire, ± oedème vespéral de la cheville, ± discret piqueté de dermite ocre à la cheville).
-#gt; Classe 2 (IVC modérée) et 3 (IVC sévère) : troubles trophiques manifestes à type de dermite ocre et/ou purpurique franche, atrophie blanche, hypodermite, ulcères ouverts ou cicatrisés.
Ginkgo biloba, un arbre inclassable
L’extrait standardisé de ginkgo obtenu à partir des feuilles contient des proportions précises de principes actifs (flavonoïdes, ginkgolides, bilobalide) et des traces d’acides ginkgoliques potentiellement allergisants. Cet extrait a un spectre d’action pharmacologique qui repose essentiellement sur sa capacité à inhiber le PAF (facteur d’activation plaquettaire), neutraliser les radicaux libres, stabiliser les membranes cellulaires, activer le métabolisme cellulaire. Le ginkgo est vasorégulateur-vasodilatateur artériolaire, tonique veineux, renforçateur de la résistance capillaire, neuroprotecteur (hypoxie, ischémie transitoire), inhibiteur de l’agrégation plaquettaire.
Ses indications recouvrent :
– les troubles du fonctionnement cérébral : déficit pathologique cognitif et neurosensoriel du sujet âgé (troubles de la mémoire, de la concentration, de l’humeur, vertiges, bourdonnement d’oreilles, maux de tête) ;
– les troubles de la circulation artérielle périphérique : claudication intermittente ;
– les troubles circulatoires veineux : insuffisance veineuse, crise hémorroïdaire ;
– les troubles microcirculatoires ischémiques : vertiges, acouphènes, déficit rétinien, baisse de l’acuité auditive, syndrome de Raynaud.
Les conseils hygiénodiététiques
-#gt; Lutter contre l’excès de poids et la sédentarité.
-#gt; Lutter contre la constipation.
-#gt; Durant la crise, supprimer alcool, épices, café, gibier, avoir une alimentation riche en vitamine C, s’essuyer avec un linge doux ou une lingette nettoyante adoucissante.
Les conseils hygiénodiététiques
-#gt; Se protéger du soleil.
-#gt; En cas de couperose : éviter l’alcool, les épices, prendre de la levure de bière et du pollen (pour détoxifier l’organisme, favoriser la digestion et ainsi réduire les manifestations vasculaires).
Hydrocotyle : pas d’utilisation traditionnelle par voie orale
L’hydrocotyle, Centella asiatica, est une ombellifère anciennement utilisée en Inde et à Madagascar dans le traitement des maladies de la peau : lèpre, eczéma rebelle, lupus, ulcère variqueux.
Des travaux de recherche ont montré que l’hydrocotyle jouait un rôle de contrôle et de régularisation lors de la synthèse du collagène par les fibroblastes. Son huile essentielle a une certaine toxicité. En dehors d’une AMM complète, l’hydrocotyle est traditionnellement utilisée uniquement en usage local dans les manifestations de la fragilité capillaire cutanée, pour diminuer les sensations de jambes lourdes et les troubles hémorroïdaires, pour le prurit lors d’affections de la peau, en cas de crevasses, écorchures, gerçures, coups de soleil, brûlures superficielles et érythèmes fessiers. Seuls les extraits ayant fait l’objet d’études cliniques et pharmacotoxicologiques peuvent être utilisés par voie orale. Assurant une meilleure trophicité du tissu conjonctif, ils sont indiqués dans le traitement de l’insuffisance veinolymphatique. Leur utilisation locale concerne les ulcérations cutanées, les plaies et les escarres.
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