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Virage à 180° : du tout-commercial à la différenciation entre pharmacie et para

Publié le 3 mai 2003
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Cerné par des centres de parapharmacie, voisin d’un pharmacien qui vend à prix coûtant, Christian Rouayroux, titulaire à Toulouse, connaît tous les enjeux d’une bataille qu’il mène avec efficacité depuis longtemps. Pourtant, aujourd’hui, il remet totalement en question ce concept basé sur la politique commerciale, le libre accès, la communication…, constatant des évolutions du marché qui l’incitent à changer son fusil d’épaule. Et réfléchit à une transformation radicale de ses méthodes et de son officine. « Il faut casser l’idée du public qu’un centre de distribution de para, c’est comme une pharmacie mais en moins cher. Si les méthodes et l’agencement se ressemblent, on entretient un flou qui finalement nous dessert. Et la fusion des segments para et cosmétique renforcent la confusion. »

La conclusion s’impose pour Christian Rouayroux : « Il faut recréer des espaces nettement séparés et bien identifiés entre para et médicaments. Je sais, je suis à 180 degrés des convictions qui m’ont conduit à travaillé comme je le fais actuellement, mais je crois que c’est la seule solution. Nous devons montrer que nous avons une double compétence et nous servir de chacune pour valoriser l’autre. »

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