Conseillère en dermocosmétique

En 2000, Rachel tombe sur un article de… Porphyre qui l’interpelle. Le Centre Boticelli propose aux préparateurs une formation diplômante de conseillère en dermocosmétique. Et elle se dit : pourquoi pas ? Car la jeune femme passe par une période de doute. Préparatrice depuis 17 ans dans la même officine, elle se lasse. La gestion du tiers payant qu’on lui confie à son retour maternité ne la passionne guère… Et surtout elle regrette la disparition progressive des préparations. « Confectionner des médicaments dans une officine était un rêve d’enfant, raconte Rachel. J’étais déçue par l’évolution du métier. » Dans ce contexte, la possibilité de se spécialiser lui redonne de l’allant. Et tout s’enchaîne : prise de contact avec l’école, présentation du projet à son titulaire et tests d’entrée en février 2001. Avec le succès à la clé. Rachel intègre le centre en septembre 2001 pour une formation qui s’étale sur 18 mois. Chaque mois, elle suit au minimum une semaine de cours. « Il y a quatre matières dont la biologie, la cosmétologie, la culture professionnelle et la vente. Les cours théoriques et pratiques abordent la connaissance des principes actifs, la sénescence da la peau ou encore la composition des produits de soin, explique Rachel. On apprend à construire des programmes beauté personnalisés. » Les cours, les contrôles continus et les trois examens blancs n’entament pas la volonté de la jeune femme qui surmonte aussi la difficulté de venir à Paris quasiment tous les mardis en plus de la semaine de formation.

« Rachel a eu un courage inouï d’autant que la formation exige beaucoup de travail personnel », reconnaît Hassina Chabaraka, directrice du Centre Botticelli.

Rachel n’a pas encore passé son examen prévu pour les mois de février et mars 2003. Elle ne doute pas de sa réussite, elle a beaucoup travaillé, soutenue par toute sa famille. Son avenir se dessine peu à peu. « Cette formation a débouché sur des contacts avec un organisme de formation qui me propose de faire des vacations pour former le personnel officinal à la dermocosmétique, confie Rachel, mais j’aimerais surtout travailler pour les laboratoires Caudalie (Gironde) au sein du département formation. » Elle se prépare à bouleverser sa vie professionnelle, mais pas à n’importe quel prix. Rachel Turquety compte bien garder les pieds sur sa terre du Sud-Ouest.

La formation du Centre Botticelli

• Public : préparateurs en pharmacie, bacheliers, sous réserve de réussir les tests d’entrée (prochains tests en avril 2003).

• Objectifs : conseil, animation en dermocosmétique dans une pharmacie ou un centre de parapharmacie. Possibilité de devenir formateur pour des laboratoires pharmaceutiques.

• Diplôme : diplôme validant, reconnu par la convention collective de l’officine, avec une majoration de 10 % du salaire.

• Prochaine session : deux rentrées, en septembre et novembre 2003.

• Lieu : Paris (XI^e).

• Durée : 739 heures de formation réparties sur une semaine par mois sur 18 mois, ainsi que deux à trois jours supplémentaires mensuels.

• Contenu : biologie, cosmétologie, culture professionnelle et techniques de vente.

• Modalités : contrat de qualification ou plan de formation pour les préparateurs en CDI.

• Frais pédagogiques : prise en charge par l’OPCA-PL qui participe également aux frais de salaire pour un montant forfaitaire de 1 500 € pour les 18 mois de formation dans le cadre du plan de formation.

• Renseignements :

– Centre Botticelli

Tél. : 01 43 48 18 28.

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– OPCA-PL

Tél. : 01 40 08 01 01.

Rachel Turquety en dates

1968 : née le 22 mars.

1985 : baccalauréat.

1986 : débute sa formation (CAP, MC, BP) au CFA de Bordeaux (33) et son apprentissage à la pharmacie de Saint-Lon-les-Mines.

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1990 : obtient le BP ; exerce toujours dans la même officine.

1997 : changement de titulaire.

1998 : naissance de son fils Jules.

2001 : formation en dermocosmétique au Centre Boticelli.