Ventes en janvier et février 2023 : on en oublierait presque la chute du Covid-19

© Getty Images/iStockphoto

Tableaux de bord Réservé aux abonnés

Ventes en janvier et février 2023 : on en oublierait presque la chute du Covid-19

Publié le 30 mars 2023
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

Les épidémies de grippe et de bronchiolite sont venues à la rescousse pour compenser le retrait brutal des activités liées au Covid-19 (vaccination et tests antigéniques) sur les deux premiers mois de l’année. En particulier sur février qui a été un mois plus actif que janvier. De la 1re semaine de l’année 2023 à début mars (semaine 9), le chiffre d’affaires global du réseau (hors TVA à 0 %) a progressé de + 8 % contre + 6 % en janvier (source : Gers data). L’activité des pathologies hivernales a été plus forte sur février, dynamisant beaucoup plus le conseil sur ce mois (+ 11 % sur les deux dernières semaines de février et la première semaine de mars), que sur les deux premiers mois de l’année (+ 2 %). L’écart de progression est moins important sur la prescription de ville (+ 5 % sur fin février contre + 3 % sur 9 semaines).

Indépendantes des saisons, les ventes de médicaments issus de la prescription hospitalière ont une croissance imperturbable (+ 10 % et + 11 % sur les mêmes périodes). Sur 12 mois glissants arrêtés à fin février, la part des médicaments chers dans le chiffre d’affaires des médicaments remboursables de prescription médicale obligatoire est passée de 22,5 % à 23 %, alors que la part des ventes en unités n’est que de 0,08 %.

TVA, tout va bien

Sur ces deux premiers mois, l’activité analysée par taux de TVA fait preuve de résilience : + 8 % pour les produits de TVA 2,1 %, + 6 % pour ceux à TVA 5,5 %, + 12 % pour ceux à TVA 10 % et même + 13 % sur les produits à TVA 20%. « La dynamique est bonne mais à tempérer, il faut, pour pouvoir apprécier la bonne santé des officines, tenir compte de l’impact de l’inflation et de la disponibilité des produits, des ruptures pouvant entraîner des reports de consommation sur des catégories de produits de TVA différente », souligne David Syr, directeur général adjoint du Gers Data.

Publicité