KéaBot vise les 500 pharmacies

L’appli KéaBot, qui se donne pour mission de lutter contre le gaspillage des invendus en cosmétique et parapharmacie, poursuit son développement. « 130 pharmacies utilisent notre concept pour écouler leurs produits à dates courtes et à prix réduits, dont une quinzaine à Toulouse, expose Arnaud Mallinger, le fondateur. Nous avons un partenariat avec la coopérative Welcoop, propriétaire de l’enseigne Anton & Willem ». La société, qui s’est aussi rapprochée de Wellpharma, souhaite continuer à nouer des partenariats pour développer sa présence à l’échelle nationale. « Pour 2023, nous voulons atteindre 500 pharmacies. Et nous visons 100 000 utilisateurs de l’appli, au lieu de 15 000 aujourd’hui. » Pour communiquer, la société utilise les flyers, les réseaux sociaux… et le 18 février dernier, elle a ouvert un pop-up store à Toulouse (Haute-Garonne), où elle est basée. « Il s’agit de nous faire connaître du grand public et des pharmacies, explique Arnaud Mallinger. C’est plutôt un événement marketing pour communiquer autour de la marque et du réemploi. » L’opération a fonctionné, puisque beaucoup de professionnels ont relayé l’événement. « Mais nous continuons l’activité KéaBot en numérique et notre but est d’agrandir le réseau de pharmacies, insiste le dirigeant. Peut-être que nous en ouvrirons un autre [pop-up store, NdlR], ponctuellement, par exemple à Paris, mais notre activité reste le numérique. » Et la société multiplie les projets : « Nous avons lancé une nouvelle fonctionnalité, en phase test sur KéaBot pour proposer des produits en dons, annonce le dirigeant. Nous nous sommes aperçus que le dernier mois avant l’expiration, beaucoup de produits ne se vendaient plus, nous avons donc décidé de nous rapprocher d’associations locales. » Le pharmacien a ainsi la possibilité de faire un don de produits. Deux pharmacies ont déjà fait passer des associations chez elles. Le don fait ainsi partie de l’engagement en responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de l’appli, dont la V2, qui intègre la recherche autour des pharmacies et un nouveau design, sort début avril. Une V3 est déjà prévue pour mai, avec la gestion de commandes pour le client. « Nous avons réalisé 15 000 € de chiffre d’affaires l’an dernier et notre prévisionnel est de 50 000 €, note Arnaud Mallinger, partageant une autre actualité, « Nous sommes en phase de levée de fonds, à la recherche d’investisseurs pour augmenter notre capacité. »