Grève des pharmaciens : la mobilisation en 4 chiffres clés

Grève des pharmaciens : la mobilisation en 4 chiffres clés

Publié le 31 mai 2024
Par Sana Guessous
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« Une journée historique pour la profession » : c’est en ces termes que le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, a qualifié la mobilisation générale des pharmaciens du jeudi 30 mai. Résumé de la journée en 4 chiffres.

80 à 90 %. C’est le taux de fermeture d’officines observé sur le territoire. « Il y avait même des villes et des départements qui étaient à 100 % comme la Saône-et-Loire », s’est félicité Pierre-Olivier Variot. Un taux de participation « à la hauteur des problèmes et des inquiétudes auxquels les pharmaciens font face », a poursuivi le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).

30 000. C’est le nombre de pharmaciens qui ont manifesté partout en France. À Paris, entre 4 000 et 5 000 grévistes ont défilé dans la rue. À Lille, le cortège a atteint 3 000 personnes. Plus de 1 000 manifestants ont été recensés à Nice, Marseille, Toulouse, Dijon, Montpellier et Nancy. Entre 700 et 800 personnes se sont mobilisées à Rennes, Nantes, Bordeaux et Saint-Etienne. Les pharmaciens étaient plus de 600 à manifester dans les rues de Lyon, Limoges, Angoulême, Châlons-en-Champagne, Le Mans, Mulhouse, Tours, Coulon, Angers et Strasbourg. Enfin, ils étaient près de 300 à Ajaccio, Bastia, Châteauroux, Caen, Valence ou encore Orléans. « La profession a montré hier qu’elle savait s’unir et se réunir. quand il y avait des enjeux importants. Ça a marqué les esprits des politiques mais aussi ceux de nos patients », a assuré Pierre-Olivier Variot.

2,5 millions. C’est le nombre de signatures qu’ont recueilli les pétitions papier et en ligne initiées par les syndicats. Un signal fort de confiance et de soutien de la part des patients, de plus en plus confrontés aux pénuries de médicaments et à la fermeture des officines.

14. C’est le nombre de slogans scandés haut et fort. Parmi eux, on peut citer « Pharmacie fragile, santé en péril », « Pharmacie de proximité, santé de qualité » ou encore « Amazon dans ta zone ». Des vidéos de la FSPF montrent également les manifestants énumérer bruyamment les noms des médicaments souvent en rupture d’approvisionnement, comme Ozempic ou Trulicity.

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