Petits  « plus » au salaire : la prime d’ancienneté

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Petits  « plus » au salaire : la prime d’ancienneté

Publié le 12 avril 2023
Par Anne-Charlotte Navarro
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Différents bonus peuvent s’ajouter au salaire ; ils doivent apparaître sur une ligne spécifique sur le bulletin de paie. Ils bénéficient aux salariés quel que soit leur contrat de travail : CDI, CDD, contrat d’apprentissage. Focus sur la prime d’ancienneté.

Au-delà du salaire horaire indiqué à la grille, la convention collective et le Code du travail prévoient des primes ou avantages qui, mis bout à bout, peuvent « mettre du beurre dans les épinards ». Ainsi, l’article 11 de la convention collective prévoit que le salarié qui a trois ans d’ancienneté dans la même pharmacie perçoit une prime d’un montant de 3 % de la valeur du point de son coefficient en fonction des heures réellement effectuées. Le taux de la prime augmente de 3 % tous les trois ans, jusqu’à quinze ans (15 %). Le texte liste les périodes d’absence du salarié prises en compte. L’arrêt maternité/paternité compte comme si le salarié était au comptoir. En revanche, le congé parental n’est intégré que pour la moitié de sa durée.

Quand ? Le versement de la prime d’ancienneté doit avoir lieu chaque mois à compter du premier jour du mois anniversaire d’embauche du salarié dans l’entreprise.

Attention ! Le décompte commence dès l’entrée dans l’entreprise du salarié, peu importe qu’il soit passé d’un contrat à durée déterminée (CDD) à un contrat à durée indéterminée (CDI), ou qu’il ait été un moment donné à temps partiel ou complet.

Retrouvez l’intégralité du dossier « Ces petits « plus » au salaire » dans le mensuel Porphyre n° 597 d’avril 2023

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