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Soulager les symptômes de la ménopause

Publié le 1 septembre 2004
Par Aurélia Milan
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La phytothérapie permet d’accompagner la ménopause chez les adeptes de méthodes « naturelles ». À condition de respecter les contre-indications des estrogènes, même ceux dits « phyto ».

Le déficit hormonal

À la ménopause, le déficit en estrogènes, qui constitue un facteur d’ostéoporose, peut provoquer de gênants symptômes : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, sautes d’humeur… Certaines plantes, qui possèdent des phyto-estrogènes (proches des hormones fabriquées par l’organisme) peuvent pallier ces désagréments. Mais prudence, car leurs effets à long terme sont méconnus et les contre-indications s’apparentent aux estrogènes utilisés dans le traitement hormonal substitutif. L’avis du médecin reste indispensable, notamment pour un usage prolongé. La posologie des plantes dépend de la forme galénique (gélules, extraits fluides, teinture mère ou tisane) et des marques. Se référer à la fiche produit. Sans oublier que phytothérapie ne signifie pas forcément innocuité.

Ostéoporose : l’alfalfa

— Utilisé dans la prévention de la perte osseuse et des fractures.

— À associer à une activité physique régulière et à une consommation journalière de calcium (1200 mg/j, soit trois à quatre produits laitiers par jour).

Bouffées de chaleur : soja

— Semble soulager les bouffées de chaleur et autres troubles de la ménopause chez certaines femmes. Cela reste à confirmer ou à infirmer par des études complémentaires.

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— La dose d’isoflavone nécessaire à l’action du soja est de 75 mg par jour pendant au moins deux mois. Vérifier le dosage selon les marques.

Irritabilité : houblon

— Améliore les états anxieux et régule l’humeur et le sommeil.

— Parfois accusé d’endormir la libido — d’autres facteurs sont à incriminer, tels le déficit hormonal lui-même, le changement physique ainsi que des causes psychologiques.

— Le houblon peut être remplacé par des plantes sédatives telles que la valériane ou l’aubépine.