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« On m’a prescrit un collier cervical »

Publié le 1 février 2005
Par Florence Bontemps
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Loin d’être un accessoire superflu, le collier cervical est un moyen de contention qui soulage efficacement la douleur.

Indications

Les colliers cervicaux sont prescrits dans différents contextes : torticolis, arthrose du cou, traumatisme (accident de voiture, pratique sportive) ou chirurgie du rachis cervical. En cas de torticolis, les modèles les plus souples peuvent être conseillés directement à l’officine.

Degrés de contention

Il existe quatre degrés de contention. Le collier C1 est en mousse de polyéthylène enveloppée de jersey de coton, maintenu par un Velcro. Très souple, le C1 n’a aucun effet de contention, mais l’enveloppement assure un rappel proprioceptif (il rappelle au patient la bonne position) et la chaleur procure un confort et un effet antalgique. Il existe différentes tailles selon le tour de cou, et différentes hauteurs (de 6 à 11 cm). Le collier C2 est identique au précédent, mais en mousse plus dense, ce qui le rend semi-rigide. Différentes tailles et hauteurs sont disponibles comme pour le C1. Le C3 est réglable en hauteur par vis ou Velcro. Des bandes de polyéthylène perforées rendent le collier semi-rigide. Certains comportent des barrettes métalliques qui contrôlent la flexion. Il peut être avec ou sans mentonnière. Le C4 est une mini-minerve constituée de deux demi-colliers antérieurs et postérieurs en plastique rigide, maintenus par des Velcro pour s’adapter au tour de cou. Certains modèles possèdent un réglage de la hauteur de la mentonnière. La pose doit être effectuée par un médecin.

À savoir

Prise de mesure : le tour de cou se mesure à la base du cou. La hauteur doit être choisie de sorte que le collier maintienne la tête du patient sans extension.

Entretien : on peut laver les colliers à l’eau tiède, puis les sécher à plat.

Remboursement : tous les colliers cervicaux sont remboursés sur prescription sans entente préalable.

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Précautions au retrait : lorsque le temps de port du collier C1 ou C2 doit être diminué, il faut le garder en priorité la nuit et l’enlever dans la journée. Pour les colliers C3 et C4, le port prolongé peut conduire à une dépendance (syndrome de la minerve). Le sevrage doit être progressif et éventuellement relayé par un collier moins rigide et une rééducation adaptée.