Soluté de Milian Désinfectant et antifongique

Violet de gentiane 0,25 g

Vert de méthyle 0,25 g

Alcool à 60° 100 ml

Désinfectant externe aux propriétés fongicides et asséchantes, le soluté de Milian est utilisé pour traiter les affections dermatologiques telles que candidoses, dermatoses, intertrigos. Il existe aussi en solution aqueuse (l’eau remplaçant l’alcool à 60°) employée chez les nourrissons en cas d’érythème fessier, d’eczéma constitutionnel et d’impétigo.

Composants

• Vert de méthyle et violet de gentiane sont des colorants du groupe de la rosaniline aux vertus antiseptiques et fongicides légers. Leur dénomination correspond à la coloration qu’ils donnent en solution. Le violet de gentiane est une poudre cristalline de couleur vert foncé à éclat métallique. Il est utilisé en bactériologie pour différencier les bactéries à Gram positif, qu’il colorie en rose, des bactéries à Gram négatif, qu’il colorie en violet. Le vert de méthyle, appelé aussi vert lumière, se présente sous la forme d’une poudre de couleur bleu vert foncé. Coloriant l’ADN en vert, il est utilisé comme colorant des acides nucléiques.

• L’alcool éthylique, ou éthanol, à 60° est bactériostatique et bactéricide. Il est utilisé comme solvant des deux colorants dont il potentialise les effets.

Mode d’emploi

Badigeonner les zones irritées deux fois par jour jusqu’à cicatrisation. Prendre garde au fait que la préparation est très salissante pour la peau et le linge.

Savoir faire

Peser le violet de gentiane. Verser dans un flacon de couleur marron afin de protéger la préparation de la lumière.

Peser le vert de méthyle. Ajouter la poudre dans le flacon marron.

Mesurer 100 ml d’alcool à 60° dans une éprouvette.

Verser l’alcool dans le flacon.

Fermer le flacon. Agiter le flacon afin de bien mélanger les trois produits.

Étiqueter.

Gaston Milian 1871-1945

L’inventeur du soluté de Milian fut chef du service de dermatologie à l’hôpital Saint-Louis de 1919 à 1937. Président de la Ligue nationale française contre le péril vénérien et directeur de l’Institut Fournier, il consacra toute sa carrière à l’étude de la syphilis. Il fut président de la Société française de dermatologie, président de la Société médicale des Hôpitaux de Paris et président du Syndicat des dermatologues français. Il publia de nombreux travaux et fonda la Revue française de dermatologie et vénérologie en 1925.