Socioprofessionnel Réservé aux abonnés

LOI MURCEF : Bercy bloque sur la déductibilité

Publié le 13 septembre 2003
Mettre en favori

Depuis plusieurs mois, l’UNPF sollicitait une rencontre avec les services du ministère de l’Economie afin de connaître leur position sur la possibilité ou non de déduire les intérêts d’emprunt dans le cadre d’achats de parts de sociétés de participation financière (SPF), les fameuses holdings de pharmacies prévues par la loi MURCEF. Or, l’avis rendu par Bercy lundi dernier est sans appel : la rédaction actuelle de la loi rend impossible toute déductibilité. La situation fiscale des SPF est donc identique à celle des SEL et SARL soumises à l’impôt sur les sociétés.

« Il existe une véritable cacophonie interministérielle sur cette question », déplore Claude Japhet, président de l’UNPF. Pourtant, en juillet, l’Union avait reçu une réponse écrite du secrétariat d’Etat au Budget laissant entrevoir l’espoir. « Il n’y a qu’un déblocage politique qui pourra maintenant faire avancer ce dossier », conclut-il. D’où l’idée d’aller expliquer à Jean-François Mattei que les SPF peuvent répondre à son souci de concentrer le réseau des officines : « Une holding à la tête de quatre ou cinq officines peut très bien décider à un moment donné de fermer l’un de ses points de vente, suggère-t-il, mais sans la déductibilité, la création des SPF n’offre aucun intérêt. » Même pour les jeunes ?…

Publicité