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Mise en place du TFR : Le LEEM ne voit plus l’intérêt du droit de substitution
Rien ne fait peur à Jean-Pierre Cassan (photo) et surtout pas la mise en place du TFR. Dans un entretien au Quotidien du médecin, le président du LEEM (Les entreprises du médicament) affirme que cette réforme doit s’accompagner de l’abandon de l’obligation pour les médecins de prescrire en dénomination commune (DC) et qu’elle sonne, pour les pharmaciens, la fin du droit de substitution. « Il faut revenir à la prescription en nom de marque et abandonner l’obligation faite au médecin de rédiger son ordonnance en DC. Par cette réforme, je crois vraiment que le médecin va retrouver tout son pouvoir de prescription et c’est une très bonne chose », se satisfait-il. Un appel du pied aux syndicats de médecins pour qu’ils s’affranchissent des accords qu’ils ont signés le 5 juin 2002 avec la CNAM, faisant passer la consultation à 20 Euro(s) contre l’obligation de prescrire 25 % de leurs lignes d’ordonnance en DC dont la moitié dans le Répertoire. Ces accords avaient permis le décollage des génériques.
Quant aux pharmaciens, Jean-Pierre Cassan les exhorte à respecter scrupuleusement les prescriptions qui vont passer dans leurs mains. « Il est clair, déclare-t-il, qu’avec l’application des TFR et la baisse de prix des princeps, parfois jusqu’au niveau des génériques, je ne vois guère l’intérêt du droit de substitution.[…] Aujourd’hui, pour les 71 groupes génériques concernés par la réforme du TFR, ce problème de différence de taux de remboursement n’existe plus puisqu’il y a un taux de remboursement unique, et je ne vois pas pourquoi le pharmacien substituerait un médicament à un autre, surtout si les prix entre l’un et l’autre ne sont pas différents. » Sans commentaire.
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