- Accueil ›
- Business ›
- Transactions ›
- Cession ›
- TRANSFERTS : Un recours en référé ne se justifie que par une urgence… motivée
TRANSFERTS : Un recours en référé ne se justifie que par une urgence… motivée
Le juge des référés avait décidé d’annuler une décision préfectorale de transfert d’officine, partant du principe que les effets de cette autorisation de transfert caractérisaient une situation d’urgence, en se fondant sur « les nécessités de la santé publique » et sur le « risque encouru par les finances publiques par le maintien en vigueur de la situation litigieuse » (l’Ordre avançait que l’Etat aurait pu avoir à réparer des préjudices éventuellement causés par ce transfert si l’arrêté préfectoral avait ensuite été reconnu illégal).
Le Conseil d’Etat, par une décision récemment publiée, en a décidé autrement, rappelant qu’effectivement un juge des référés peut ordonner la suspension de la décision d’un préfet (lorsque l’urgence le justifie), mais, qu’en l’occurrence, le juge n’avait en rien expliqué en quoi cette autorisation de transfert portait atteinte de manière grave et immédiate aux nécessités de santé publique.
Conclusion : arguer de « nécessités de santé publique » en référé, sans entrer dans le détail, ne suffit donc pas ; il faut argumenter et notamment justifier l’urgence du recours vis-à-vis de cette fameuse santé publique.
A noter, en outre, que par cette décision du Conseil d’Etat le pharmacien défendeur aura reçu 2 000 euros des confrères et l’Ordre, qui avaient attaqué et gagné en référé (indûment selon le Conseil d’Etat) contre son autorisation de transfert.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- [VIDÉO] Médicaments : on vous livre cette idée…
- Sante.fr : l’outil de référence pour faire connaître ses services aux patients
- Campagnes publicitaires de médicaments OTC et des produits de parapharmacie
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)