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Seconde vague de TFR : Le ministère va surveiller les ventes plutôt que les achats

Publié le 8 octobre 2003
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Les discussions entre les syndicats pharmaceutiques, le GEMME et le gouvernement sont bien engagées pour parvenir à un report d’application de la deuxième vague de TFR. « Le ministère est prêt à rediscuter la hauteur du taux et la date à laquelle la seconde liste de TFR pourrait être mise en oeuvre, assure Philippe Ranty, président du GEMME. Il veut aussi se donner un temps pour mesurer les impacts de la première vague. » Mais qu’on se le dise : un report ou une baisse du taux sont conditionnés par une nouvelle tendance à la hausse des génériques.

Les pharmaciens sont donc prévenus, les pouvoirs publics ne se satisferont pas d’une « opération coup de poing » sur les achats d’un mois. Ils attendent une croissance soutenue et durable des ventes. Il est d’ailleurs fortement question que le système de mesure change pour cette deuxième vague. Cette fois, les yeux du gouvernement seraient rivés uniquement sur les ventes si la tendance du marché devait être appréciée sur un mois ou sur « un mélange des achats et des ventes » si elle devait l’être sur trois mois. Dans un cas comme dans l’autre, si cette tendance ne devait pas lui donner satisfaction, la deuxième vague s’appliquerait rapidement, probablement dès le premier trimestre 2004.

Pour l’heure, les ventes de septembre laissent augurer une reprise de la croissance du marché des génériques mais, pour le président du GEMME, une nouvelle dynamique suppose « de faire 100 % de substitution sur les princeps qui baissent leur prix et d’augmenter les taux de substitution sur les produits hors TFR ».

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