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Cinq communes vont devoir manger du générique

Publié le 4 octobre 2008
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Le générique est à la traîne dans le Val-d’Oise. Son taux de pénétration n’est que de 73,10 % contre 81,70 % au niveau national. Plus précisément, cinq communes présentent d’importantes disparités selon les pharmacies, pour un taux global en deçà de la moyenne du département.

La CPAM du Val-d’Oise a donc choisi de lancer cet automne une campagne de sensibilisation ciblée vers les assurés et les pharmaciens de ces communes (Argenteuil, Garges-lès-Gonesse, Goussainville, Sarcelles, Villiers-le-Bel). Le message tient en un slogan : « Les médicaments génériques, il faudrait être fou pour les refuser ! » L’accent est mis sur la démarche citoyenne qui consiste à modifier ses habitudes pour réaliser des économies garantes du maintien d’une qualité de soins identique à moindre coût et capable de financer les nouveaux médicaments onéreux. Un courrier a été adressé aux 3 500 assurés qui, depuis 6 mois, ont régulièrement pris un princeps. Pour accentuer la campagne, le slogan s’affiche sur des dépliants dans des cabinets médicaux, sur les Abribus et dans la presse communale.

Les bon élèves rencontrent les mauvais

Des animations avec des conseillers de la CPAM ont déjà eu lieu en septembre dans des centres commerciaux à Argenteuil. A Sarcelles, elles se dérouleront du 6 au 10 octobre. La CPAM accompagne les pharmaciens dans la promotion du générique et les invite à participer à des « déjeuners du générique ». Il s’agit d’instaurer un dialogue entre ceux qui substituent le plus et ceux qui sont en retard. Dix officinaux se sont ainsi rencontrés à Argenteuil le 15 septembre. La solidarité professionnelle permet des échanges de procédés et d’expériences, aide à mieux communiquer avec une clientèle trop exigeante. La CPAM-95 fixe un objectif de pénétration du générique à 78,8 % pour la fin de l’année, soit 3,5 millions d’euros d’économie.

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