Des insuffisants cardiaques mis sous télésurveillance
Les premiers projets de télémédecine se mettent en place. En Île-de-France, l’ARS finance par exemple à hauteur de 500 000 euros le programme PIMP’s (Plateforme Interactive Médecins Patients Santé) de télésurveillance ambulatoire des insuffisants cardiaques. Ce programme est conduit par l’équipe de cardiologie du centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise) dirigée par Patrick Jourdain. L’opérateur choisi est l’entreprise d’e-santé Alere. Cette expérimentation doit inclure 3 cohortes de 110 patients insuffisants cardiaques : pendant 2 ans, deux cohortes seront télésuivies, leurs résultats analysés par l’hôpital et comparés à ceux de la troisième cohorte, qui ne bénéficie pas de cette télésurveillance. L’entreprise Alere a constitué une équipe de 5 infirmières, formées à l’éducation thérapeutique des insuffisants cardiaques par le cardiologue Patrick Jourdain. A leur domicile, les patients volontaires sont équipés d’un pèse-personne et d’un boîtier communicant : chaque jour leur poids est transmis aux infirmières ainsi que leurs réponses à 10 questions permettant de mesurer leur état de forme. Une fois par semaine, ils doivent aussi tester leur taux de BNP (une hormone sécrétée par les cellules cardiaques) avec un appareil Heart Check. En cas d’aggravation de leur état de santé, les infirmières alertent l’équipe médicale en ville ou à l’hôpital.
En Allemagne, où 10 000 insuffisants cardiaques sont télésuivis, une baisse des hospitalisations de 23 % a été observée, affirme le société Alere.
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