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Bien arbitrer les revenus

Publié le 16 novembre 2013
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Installé en SEL, le titulaire va prélever le montant dont il a besoin pour vivre. Sauf s’il y a des associés investisseurs, il n’a plus intérêt aujourd’hui à privilégier la distribution de dividendes. En effet, pour un titulaire imposé à l’IRPP dans la tranche à 41 %, un excédent de 100 avant paiement de l’impôt sur les sociétés sera soumis à 60 % de prélèvements en cas de distributions de dividendes contre 52 % en cas de rémunération de gérance. Par exemple, si le titulaire a besoin de 90 k€ par an pour son train de vie, rien ne sert de prélever et/ou distribuer 150 k€ par an. L’excédent de 60 k€ sera laissé dans la société, en réserve et en franchise d’impôt, d’où une économie annuelle de cotisations sociales obligatoires et d’impôt sur le revenu non négligeable, qu’il convient de multiplier par 10, 20 ou 30 selon l’horizon professionnel en SEL.

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