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L’ANSM compte sur les officinaux et sur le dossier pharmaceutique

Publié le 30 novembre 2013
Par Caroline Coq-Chodorge
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La surveillance des produits de santé dans la vraie vie est l’un des trois axes stratégiques de l’ANSM. Nous observons une croissance régulière des déclarations d’effets indésirables », s’est félicité François Hébert, directeur général adjoint chargé des opérations de l’ANSM, à l’occasion d’un point presse. Le nombre des déclarations a en effet progressé, passant de 28 000 en 2008 à 38 000 en 2012.

L’organisation a aussi beaucoup compté sur les pharmaciens pour faire progresser la qualité de la pharmacovigilance. « Sur les petits effets secondaires, ils sont d’excellents repères, a à son tour expliqué Dominique Maraninchi, directeur général de l’ANSM. Ils sont essentiels sur les médicaments de prescription médicale facultative. Et, bien sûr, le dossier pharmaceutique est un système d’information remarquable, notamment pour suivre les prescriptions de médicaments non remboursés, qui n’apparaissent pas dans la base de données de l’assurance maladie. »

Depuis environ un an en effet, l’ANSM exploite les données anonymiséees et régionalisées du dossier pharmaceutique, en partenariat avec le Conseil national de l’ordre des pharmaciens. « Actuellement, sont par exemple suivies toutes les semaines les délivrances de Lévothyrox », explique Isabelle Adenot, sa présidente, qui rappelle que « grâce au dossier pharmaceutique les pouvoirs publics ont pu très vite adapter leur message lors de la crise sanitaire des pilules de 3e et de 4e générations. »

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