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- De spectaculaires résultats per os
Une prise orale quotidienne permettant, chez 80 % des patients, de réduire ou de contrôler des lésions de carcinome basocellulaire non opérables ou métastatiques : c’est ce qu’annoncent les résultats de phase II pour la spécialité Erivedge (vismodegib, Roche). Celle-ci vient d’obtenir une AMM conditionnelle sur la base de cette étude de phase II, en amont donc de la phase III habituellement nécessaire pour l’obtention. Jusqu’alors en ATU, ce traitement aux effets indésirables majoritairement légers à modérés sera disponible à l’hôpital dès le 12 octobre 2013 et est attendu en ville dans un an. Le vismodegib inaugure une nouvelle classe thérapeutique en inhibant une voie de signalisation baptisée « hedgehog », dont l’activation anormale est directement impliquée dans le développement de certains cancers dont le carcinome basocellulaire. Cette voie étant par ailleurs capitale dans l’embryogenèse, le traitement par Erivedge est formellement contre-indiqué au cours de la grossesse. Il impose des précautions de contraception similaires à celles appliquées notamment pour l’isotrétinoïne.
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