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La FSPF entre boycott et dialogue

Publié le 12 octobre 2013
Par Caroline Coq-Chodorge
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Grave et volontaire, le président de la FSPF, Philippe Gaertner, a présenté, mardi 1er octobre, le programme du Congrès national des pharmaciens qui se tient les 26 et 27 octobre à Lyon. Un congrès qui s’intéressera à l’évolution de la rémunération, aux entretiens pharmaceutiques, au développement professionnel continu (DPC) ou encore à la montée en puissance de l’automédication. Mais il y aura aussi de l’exaspération dans l’air, à l’image de celle de Philippe Gaertner à l’évocation du PLFSS 2014.

Une marge touchée à hauteur de 350 M€

Il a souligné que même si l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) pour 2014 est plus important en ville (+ 2,4 %) qu’à l’hôpital (+ 2,3 %), les efforts d’économies reposent encore largement sur la ville. Et l’officine paie un lourd tribut : la marge officinale déjà morose va être touchée à hauteur de 350 millions d’euros par la baisse de prix des médicaments. « Nous faisons un effort 1,5 fois supérieur à notre part dans les dépenses de santé ! » calcule-t-il. En signe de protestation, la FSPF a décidé de boycotter la réunion du comité du suivi des génériques du 3 octobre (voir ci-dessous). Soucieuse de rester « ouverte au dialogue », la FSPF accompagne d’autres mesures du PLFSS, comme l’expérimentation de la dispensation à l’unité, la mention du service médical rendu sur les boîtes de médicaments ou encore la transparence sur les remises accordées par les laboratoires de génériques.

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