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À Montauban, on dépiste les angines à la pharmacie

Publié le 12 octobre 2013
Par Isabelle Guardiola
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Depuis les premiers textes sur les nouvelles missions des pharmaciens, j’ai toujours pensé que le dépistage du streptocoque était l’une des initiatives les plus faciles à monter », expose Henri Caussignac. L’idée a cheminé chez ce titulaire de Négrepelisse qui, depuis le 11 octobre, a mis en place une expérimentation. Elle durera deux mois et implique une trentaine de pharmacies du bassin de Montauban. L’opération a commencé le 10 octobre par une soirée de formation à laquelle tous les pharmaciens engagés dans le dépistage étaient tenus d’assister. Elle a été animée par un professeur de biologie de la faculté de pharmacie de Toulouse.

Une rémunération de 10 euros par dépistage

Henri Caussignac, conseiller ordinal, est soutenu dans son projet par le syndicat de pharmaciens local. Il a également obtenu une subvention de l’URPS-pharmaciens pour financer la soirée de formation, 25 tests par pharmacie ainsi que 10 euros par acte, lesquels seront versés aux pharmaciens en fin d’expérimentation.

Le tri des patients se fait sur la base des recommandations de la HAS. Si le test est positif, le pharmacien remet un courrier destiné au médecin traitant qui prescrira le traitement antibiotique adapté. S’il est négatif, le but est de sensibiliser le patient au bon usage des antibiotiques. Chaque pharmacien a deux questionnaires à remplir. Un premier, lors du test (Le patient connaissait-il le dépistage ? A-t-il trouvé cela intéressant ?), puis 10 jours après, par téléphone (Le patient a-t-il été chez son médecin ? A-t-il pris un antibiotique ?).

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