[vidéos] Nouvelles missions : quel retour sur investissement ?

Quelles missions et prestations de services proposer à sa patientèle ? Comment les mettre en œuvre ? Quel retour sur investissement (R.O.I) en attendre ? Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine), Denis Millet, secrétaire général de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France), Hélène Charrondière, consultante indépendante spécialisée dans les secteurs de la santé et pharmaceutique, et Philippe Becker, consultant externe de Fiducial, ont apporté des réponses concrètes à ces questions devant un public captivé.

« Le pharmacien entre dans une ère de logique stratégique »

Entre les divers entretiens pharmaceutiques, les vaccinations et les dépistages, les nouvelles missions des pharmaciens sont nombreuses. Sans oublier les services hors convention, comme le click & collect, la livraison à domicile, ou encore, les entretiens diététiques… Pour autant il n’est pas question de tout faire, mais de choisir « les missions qui permettront d’améliorer la prise en charge de ses patients », « d’opter pour des services en fonction de ses appétences », comme l’ont rappelé chacun leur tour Pierre-Olivier Variot et Denis Millet. Pour autant, la mise en œuvre des nouvelles missions nécessite une véritable réflexion, en suivant une feuille de route. « Le titulaire doit établir une stratégie de services en prenant en compte plusieurs indicateurs : évaluation des demandes de la clientèle, analyse de la concurrence, etc. Il faut aussi étudier les investissements nécessaires en termes d’agencement, de formation des équipes, d’outils digitaux, etc. Le service en pharmacie est une évolution très structurante du métier et de l’exercice du pharmacien qui s’inscrit dans une perspective du long terme », a insisté Hélène Charrondière. Un avis que partage Philippe Becker, qui a donné un chiffrage précis des différents points de la feuille de route. « Le pharmacien entre dans une ère de logique stratégique », a-t-il conclu.

Un R.O.I quantitatif et qualitatif

En fonction de tous ces éléments, mais également de la rémunération des services proposés, le pharmacien pourra alors évaluer son R.O.I. Un retour sur investissement qui n’est pas seulement sonnant et trébuchant. Il y a aussi une part d’inconnu, impalpable car une mise en œuvre stratégique des services permettra d’attirer des talents, de mieux fidéliser ses collaborateurs, d’avoir un meilleur positionnement et une meilleure visibilité, et même, à terme, de valoriser son officine pour la revente. En clair, les pharmaciens doivent se lancer !