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Pourquoi ne traite-t-on pas la grippe aviaire par sérothérapie ?
Pour lutter contre la grippe, on dispose de vaccins, d’antiviraux et de « mesures barrière ». Chacun de ces moyens a ses limites et, si une pandémie grippale apparaît, il sera utile de les compléter. Une idée circule actuellement : protéger la population non encore infectée par l’injection d’anticorps provenant de la partie de la population qui a déjà été infectée. Les médecins l’ont expérimentée lors du récent cas chinois de grippe aviaire transmis par un jeune homme à son père (voir Le Moniteur n° 2726). Le père, traité précocement et avec succès par antiviral, a aussi reçu par injection du plasma provenant d’une personne déjà vaccinée contre la grippe A(H5N1), à titre expérimental.
D’autres équipes de chercheurs, notamment en France, proposent d’approfondir ce qui pourrait permettre d’affronter plus sereinement la prochaine pandémie. Cependant, il ne s’agit que d’une piste de recherche. Actuellement, on ne traite pas la grippe par sérothérapie parce que, tout simplement, on n’en a jamais évalué l’efficacité !
Source : Wang H et al., « Lancet », 7 avril 2008.
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