Premiers soins Réservé aux abonnés

Bientôt des défibrillateurs à l’officine

Publié le 17 mai 2008
Mettre en favori

Là où il y a une croix verte, il faudrait qu’il y ait un défibrillateur. » Validée en avril lors de l’assemblée générale de la chambre syndicale de l’Hérault, l’idée fait son chemin. Les officinaux se sont donné un mois pour monter le dossier qui sera présenté à leurs confrères et aux partenaires susceptibles de financer l’opération. L’initiative trouve sa source au SAMU où le docteur Richard Dumont, qui a contacté Frédéric Abécassis, président du syndicat, estime que « la pharmacie est un endroit logique puisque c’est un lieu de santé compréhensible par tous ». Le département de l’Hérault pourrait donc bientôt disposer de défibrillateurs dans toutes ses officines, ou presque, et ce serait une première en France.

Appareils à l’extérieur

« Il n’est pas nécessaire d’en mettre partout, mais dans tous les villages dotés d’une pharmacie il y en aura un, et dans les villes il faudra un arbitrage pour déterminer les sites stratégiques », explique Frédéric Abécassis. Les défibrillateurs seront placés en extérieur afin d’être accessibles de jour comme de nuit par les pharmaciens bien sûr, mais aussi par les commerçants voire les passants. Une formation sera probablement nécessaire, ainsi que la mise en place d’un système de surveillance pour éviter les dégradations. « Des assureurs sont prêts à jouer le jeu pour couvrir ce risque », assure Frédéric Abécassis. Le projet n’en est pas moins complexe et il a un coût. Les pharmaciens comptent sur les collectivités locales et des partenaires comme le Rotary pour les aider.

Publicité