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La formation professionnelle continue

Publié le 31 mai 2008
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Les différents dispositifs de formation permettent de concilier les objectifs de développement de l’entreprise et les aspirations individuelles de chaque salarié. A condition de savoir manier chaque outil de formation.

Cas pratique n° 1 Monsieur Galien hésite à mettre en place un plan de formation dans son officine. Entre les frais pédagogiques et les frais annexes (restauration, transport et éventuellement hébergement), il redoute le montant de la note.

C’est ce que croient à tort nombre d’employeurs. Car si le thème de la formation fait partie des actions prises en charge par l’OPCA-PL, monsieur Galien sera soutenu financièrement, ce qui allégera les frais restant à sa charge.

Cas pratique n° 2 Sophie, préparatrice, souhaiterait se perfectionner en aromathérapie. Elle déplore l’absence de plan de formation dans l’officine où elle travaille.

Le plan de formation n’est pas le seul moyen permettant d’accéder à une formation. Grâce au DIF, le salarié devient acteur de sa formation. Chaque année, Sophie capitalise du temps de formation qu’elle peut utiliser à son gré, avec l’accord de son employeur.

Cas pratique n° 3 Bertrand est adjoint. Il aimerait se reconvertir dans la presse pharmaceutique et valider un diplôme universitaire de journalisme médical. Ses heures de formation acquises au titre du DIF ne lui permettront pas de couvrir l’ensemble du cursus.

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Pour réaliser son projet, Bertrand pourrait profiter d’un CIF. Cet outil de formation ouvre de larges perspectives et permet de profiter d’un congé à temps partiel (1 200 heures au maximum) ou à temps plein (1 an au maximum). Pour obtenir un soutien financier, Bertrand adressera une demande de prise en charge au Fongecif de sa région.

Cas pratique n° 4 Après trois ans d’absence, Claire revient de congé parental d’éducation. Entre les nouveaux produits, les médicaments sortis de la réserve hospitalière et l’évolution de la législation des stupéfiants, elle ne se sent plus à jour.

Tout salarié de l’officine qui reprend son activité à l’issue d’un congé parental d’éducation doit bénéficier d’un entretien professionnel. Cet échange avec l’employeur permet au salarié d’exprimer ses besoins de formation. Il ne s’agit pas d’un entretien d’évaluation, de performances ou d’objectifs, mais d’un dialogue afin de construire un projet professionnel.

Cas pratique n° 5 Antoine, pharmacien adjoint, est tenté de s’installer comme titulaire. Mais, avant le grand saut, il aimerait s’assurer qu’il a bien le profil d’un chef d’entreprise.

Le bilan de compétences permettra à Antoine de faire le point, avec l’aide d’un conseiller, sur ses forces, ses faiblesses, ses motivations et ses objectifs. Antoine peut demander à réaliser un bilan de compétences dans le cadre d’un « congé de bilan de compétences » financé par le Fongecif, ou dans le cadre du DIF avec l’accord de son employeur.

1. http://www.opcapl.com.

2. Article L. 6323-1 du Code du travail, accord de branche du 4 juillet 2005 relatif à l’accès des salariés à la formation professionnelle étendu par arrêté du 18 octobre 2006.

3. Articles L. 6322-1, L. 6322-3 et L. 6322-12 du Code du travail.

4. Accord du 4 juillet 2005 relatif à l’accès des salariés à la formation professionnelle étendu par arrêté du 18 octobre 2006.

5. Article L. 6313-10 du Code du travail.