Le Gemme insiste pour que soit créé un Répertoire des équivalents thérapeutiques

La France se caractérise par une forte consommation de médicaments récents et plus chers que la moyenne des médicaments du marché, ce qui traduit une faible propension à utiliser les réserves d’économie liées aux médicaments génériques. » Cette conclusion formulée par la Mission d’évaluation des comptes de la Sécurité sociale, rapportée dans le cadre du rapport parlementaire sur « La prescription, la consommation et la fiscalité des médicaments », est du pain bénit pour le Gemme, l’association regroupant génériqueurs. La conférence annuelle de l’Association européenne des médicaments génériques, à Paris les 2 et 3 juin dernier, lui a donné l’occasion de rappeler que pour atteindre les niveaux de pénétration des génériques européens, il était fondamental d’impliquer le médecin et d’élargir le champ de la substitution accessible aux pharmaciens.

Substituer les patchs

Contre l’érosion du Répertoire (- 1,2 % en volume en 2007), le Gemme propose d’y « accroître les prescriptions avec la mise en place et le suivi d’objectifs individuels de prescription ». Il suggère aussi de créer un second Répertoire des équivalents pharmaceutiques ouvert aux nouveaux produits qui ne répondent pas à la définition administrative du générique : patchs, sprays, substances d’origine végétale… L’Afssaps serait d’ailleurs ouverte à une extension du périmètre de substitution au cas par cas, dont les patchs en premier lieu.