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Les pharmaciens ont encore beaucoup à dire

Publié le 7 juin 2008
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Vous souvenez-vous de la campagne d’affichage orchestrée par Réseau Santé au mois de mai ? Le groupement breton pointait du doigt l’impossibilité pour les officinaux de communiquer vers le grand public avec le slogan « Si les pharmaciens avaient le droit de communiquer, voilà ce qu’ils vous diraient… ». Au vu des agressions que subit la profession, le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine* (CNGPO), rejoint par Alphega Pharmacie et Pharmactiv, a décidé d’étendre cette campagne à l’échelon national : « Il est grand temps de faire valoir notre droit à la communication et de faire savoir au grand public quelles sont nos offres en matière de soins, de services, de produits et de prix », estime Pascal Louis, président du CNGPO. De lui faire savoir, aussi, « que la pharmacie défend mieux son pouvoir d’achat que certaines grandes enseignes », comme l’indiquent les 2 millions de dépliants qui seront mis à disposition dans les officines.

Bousculer le Code de la santé publique

Les affiches du CNGPO ornent, elles, déjà plus de 10 000 vitrines puis, en septembre-octobre, chaque groupement adhérent déclinera l’opération sur le thème de son choix. Plus Pharmacie a d’ores et déjà choisi de communiquer sur ses prix. A terme, le Collectif « souhaite clairement faire évoluer la législation », exprime Pascal Louis, lequel espère surtout que cette campagne « évitera que d’autres circuits ne viennent marcher sur [les] plates-bandes » de l’officine

*Alrhéas, Apsara, CEIDO, Cofisanté, Evolupharm, Forum Santé, Giphar, Giropharm, Optipharm, Plus Pharmacie, Réseau Santé

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