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Rentrée ratée
Le ministère a choisi fort à propos cette semaine de rentrée pour rendre public le rapport de la « Mission éducation thérapeutique du patient ». Dans le rôle des élèves, les patients chroniques. Dans celui des enseignants, une équipe pluridisciplinaire avec le médecin traitant comme prof principal. Le programme pédagogique ? « Contribuer à une bonne observance de traitements mieux gérés, mieux compris et donc plus efficaces », a précisé Roselyne Bachelot, pour qui il s’agit là d’une « réponse à tous ceux qui n’ont qu’une approche comptable de la pathologie chronique. Ce travail fera date ». Fichtre, on en aurait presque des frissons ! Sauf que, dès qu’on aborde la question du financement, tout redevient… comptable. Les rapporteurs évoquent un double financement : une tarification spécifique et un fonds national. On n’en saura pas plus pour le moment, sinon que le sujet est d’ores et déjà « délicat », dixit la ministre. Quand aux officinaux, ils ont leur place en tant que « coéducateurs ». C’est déjà ça… Mais, côté rémunération, la profession va devoir être inventive car, en gros, il va falloir faire plus mais à budget constant. On voudrait créer une crise de vocations qu’on ne s’y prendrait pas autrement…
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