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Le Vaucluse dit oui aux génériques

Publié le 24 novembre 2007
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Le Vaucluse peine à atteindre l’objectif national 2007. Pire, selon Roger Grébert, président du syndicat des pharmaciens du Vaucluse, le taux de substitution (72,7 % à la fin du mois d’août) a tendance à baisser. » Et Michèle Viguier, présidente de la caisse primaire du Vaucluse, stigmatise la « dernière place occupée par le département, à 9 points du Var, 6,8 points des Bouches-du-Rhône ». En cause, l’accord local de juin 2006 signé entre la CPAM, les syndicats de pharmaciens et de médecins. Il donnait aux pharmaciens la possibilité et non l’obligation de supprimer le bénéfice de la dispense d’avance des frais à un assuré qui s’opposerait sans raison valable à la délivrance d’un médicament générique.

Travail facilité pour les pharmaciens

Le taux de substitution est passé de 60,3 %, en janvier 2006, à 71 % à la fin 2006, avant de marquer un palier. Les partenaires ont revu leur copie et l’accord a été dénoncé le 18 septembre par la Commission paritaire locale. Désormais, c’est l’article 56 de la loi de financement de la Sécurité Sociale qui s’applique. Pour Roger Grébert, « la mesure est salutaire. Elle doit produire un électrochoc et éviter que certains pharmaciens fassent de leur refus de substituer un argument pour détourner la clientèle. Par ailleurs, si la loi nous fait perdre notre pouvoir de décision, elle nous facilite le travail ».

La CPAM met à disposition des officinaux des documents explicatifs « Dites oui aux génériques » à distribuer aux récalcitrants uniquement. Le 15 novembre à Avignon, 170 des 202 pharmaciens vauclusiens ont assisté à la réunion organisée conjointement par le syndicat et la CPAM. Une preuve de leur intérêt et aussi de leur adhésion à cette mesure

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