Un pharmacien sous les verrous, la décennie commence plutôt mal ! Le 12 décembre 1957, Georges Feuillet, titulaire d’une officine et d’un petit laboratoire pharmaceutique à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, est condamné à deux ans de prison ferme pour avoir mis en vente, quatre ans plus tôt, le Stalinon, un antistaphylococcique à base… d’étain. Résultat : une centaine de décès par encéphalite et autant d’infirmités à vie. La réaction des pouvoirs publics ne tarde guère, alors que se profile le scandale du thalidomide. L’ordonnance du 4 février 1959 renforce le contrôle de l’industrie pharmaceutique. Le régime des visas est révisé et la loi du 4 février 1960 instaure un « brevet spécial du médicament ». Les études pharmaceutiques passent, quant à elles, de quatre à cinq années, en application du décret du 26 novembre 1962.
Dorénavant, on ne plaisante plus avec les médicaments ! Edouard Leclerc l’a bien compris qui se propose, en janvier 1960, de les vendre… « 20 % moins cher » dans ses supermarchés. Le ministère des Finances lui mâche quelque peu le travail : la baisse des prix est de 3 % en 1963 et de 2 % en 1967.
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