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1977 – 1987

Publié le 24 novembre 2007
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Adieu les Trente Glorieuses, bonjour la crise ! Cette décennie avait pourtant bien commencé, avec une baisse significative du taux de la TVA sur les produits pharmaceutiques à usage humain (de 20 % à 7 %). Mais, dès la fin 1979, les choses se gâtent pour les officinaux avec l’instauration d’une contribution « exceptionnelle » au financement de l’assurance maladie. Exception qui va devenir la règle…

L’arrivée de la gauche au pouvoir et la nomination d’un ministre de la Santé communiste (Jack Ralite) n’arrangent pas vraiment les choses : dès la fin 1981, le gouvernement envisage une « limitation de la progression des revenus » des quelque 19 500 officines françaises. Dans le même temps, les pharmacies mutualistes pointent leur nez : celle de la Mutuelle nationale de la presse, du livre et des industries connexes est inaugurée en avril 1982. Dès lors, la profession s’enflamme et manifeste à plusieurs reprises, avec le renfort de nombreux étudiants opposés au numerus clausus et à l’allongement de leurs études. Toute cette agitation se révélera assez vaine.

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