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Le Gemme demande un second répertoire pour la substitution
La stabilité du périmètre du Répertoire réduit le générique à une part de marché pharmaceutique plafonnée à 16,5 % en valeur dans le meilleur des cas (100 % de substitution). Le Gemme (association de génériqueurs) vient donc de lancer plusieurs propositions pour construire « l’ère nouvelle du médicament générique » et trouver des relais de croissance qui permettront d’amplifier les économies pour la collectivité.
Le Gemme préconise la fixation chaque année d’un objectif de prescription dans le Répertoire et la création, en corollaire, d’un indice de prescription qui permettra d’avoir un suivi individualisé de chaque médecin. Le rôle médicopharmaceutique dévolu à la Haute Autorité de santé et le déploiement de logiciels d’aide à la prescription pourraient aider les médecins à développer leur fonction économique.
L’élargissement des possibilités de substitution aux « équivalents pharmaceutiques » est un cheval de bataille du Gemme. A ne pas confondre avec les équivalents thérapeutiques. Ils contiennent les mêmes substances actives en qualité et en quantité et garantissent une dose administrée identique par la même voie d’administration. Pour des raisons juridiques, administratives et techniques, ils n’ont pas le statut de générique.
Transformer les marges arrière en marges avant
Le Gemme souhaite engager la réflexion avec l’Afssaps, en dépit d’une position doctrinale plutôt hostile à leur substitution, autour de l’ouverture d’un second répertoire qui permettrait l’accès des patchs, des sprays aérosols, des spécialités à principes actifs d’origine végétale, pommades et crèmes « essentiellement similaires », à la substitution. Leur inscription à ce second répertoire serait étudiée au cas par cas. La troisième proposition est de maintenir le pharmacien au coeur du dispositif et de pérenniser sa rémunération spécifique. Le Gemme propose de transformer les marges arrière sur les génériques en « marge avant », soit par une remise sur facture majorée, soit par intégration dans la marge commerciale.
Cet ensemble de propositions permettrait, selon le Gemme, une augmentation des économies de 50 % à trois ans (soit 300 millions d’euros supplémentaires à l’horizon 2010) et un doublement des parts de marché en unités.
Enfin, pour le Gemme, le générique n’est pas l’ennemi de la recherche. Il soutient la défense de la propriété intellectuelle mais souhaite qu’elle soit bien différenciée de la protection commerciale.
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