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Plus Pharmacie installe !
Plus Pharmacie a monté sa propre structure de transactions. Pour mieux conseiller ses adhérents mais aussi pour renforcer le positionnement du groupement sur le marché de la pharmacie.
Afin de développer son réseau et ses deux enseignes (Pharmavie et Family Prix), Plus Pharmacie crée Plus Pharmacie Transaction Conseil. « Cette nouvelle société vient en complément de Plus Pharmacie Conseils, société de conseils et montages financiers, explique Joseph-Philippe Benwaïche, président de Plus Pharmacie. Son but est de mettre à la disposition des adhérents des services de plus en plus pointus pour répondre aux exigences contractuelles inhérentes aux cessions de pharmacies à l’enseigne. Mais sans nous substituer aux professionnels de la transaction avec qui nous souhaitons nous rapprocher au travers de partenariats au mieux des intérêts de nos adhérents. » Même si Plus Transaction Conseil est détentrice d’une carte professionnelle et propose donc la palette des services d’un cabinet de transactions.
Un accompagnement dans la durée
La structure est volontairement légère. « Sur le plan opérationnel, nous solliciterons l’ensemble des intervenants : agences de transactions, organismes de financement, rédacteurs d’actes… », précise Alain Oppenheim, consultant pour Plus Transaction Conseil. Après 20 années passées chez Interfimo, Serge Gilodi a rejoint le groupement en 2007. Il est à la fois le directeur général de Plus Pharmacie Conseils et le gérant de Plus Transaction Conseil. « Plus Pharmacie Conseils développe des services intégrés dans le groupe pour accompagner les adhérents dans la définition de leur stratégie professionnelle et patrimoniale, dans l’établissement des montages juridico-financiers par rapport à un projet d’installation. Plus Transaction Conseil se situe dans la continuité afin de leur apporter un service global sur les cessions et acquisitions. »
Renforcer la cohésion du groupement
Plus Pharmacie ne s’en cache pas : ces deux sociétés sont aussi au service d’une stratégie plus globale de pérennisation. Aider un adhérent à vendre son officine, c’est bien. Si c’est à un autre adhérent du groupe, c’est encore mieux pour un groupe qui puise sa force dans la cohésion. Mais, à l’inverse d’un cabinet de transactions traditionnel, le nouveau titulaire va être pris en main par le groupement et accompagné au quotidien. « L’installation n’est que l’entrée dans une relation et un partenariat qui va l’aider à mieux gérer son point de vente, optimiser ses achats, organiser son merchandising et le succès commercial de la pharmacie », souligne Serge Gilodi.
Liberté de vente préservée
Lorsque l’on vend ou achète une pharmacie sous enseigne, il faut savoir que les conventions d’affiliation sont intuitu personae. En cas de cession, elles sont résiliées de plein droit et le successeur est libre de s’affilier à son tour ou de rester indépendant. « L’adhérent reste totalement libre de ses choix de vente », précise Alain Oppenheim. Mais, parce que la force d’une enseigne c’est la discipline de groupe, « les cessions peuvent comporter une clause autorisant le groupement à proposer au cédant un acquéreur qui correspond à l’éthique du groupement, à conditions équivalentes, notamment de prix. »
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