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Evra : une incidence positive sur l’observance
NORELGESTROMINE, ÉTHINYLESTRADIOL
Le patch hebdomadaire Evra constitue une nouvelle stratégie galénique de gestion de la contraception féminine. Il ne modifie pas la tolérance systémique du traitement ni son efficacité, si ce n’est en améliorant l’observance de la prescription et en facilitant l’utilisation de la contraception.
Ce dispositif transdermique diffuse dans la circulation générale 150 µg de norelgestromine et 20 µg d’éthinylestradiol par jour. La norelgestromine (ou 17-déacétylnorgestimate) est le métabolite principal du norgestimate, un progestatif de 3e génération (entrant dans la composition de Cilest, Effiprev, Triafemi, Tricilest) appartenant à la classe des gonanes livrant également in vivo du norgestrel (Stédiril).
Le recours à la voie transdermique prévient tout effet de premier passage digestif et/ou hépatique. Les taux d’équilibre en principes actifs sont atteints en 48 heures. Les concentrations sériques sont constantes sur sept jours : les taux sont identiques à ceux obtenus lors d’un traitement oral, et ce quels que soient le site d’application du patch (fesse, abdomen, torse, face supérieure et externe du bras) ou les conditions d’utilisation du dispositif (immersion dans l’eau froide, sauna, jacuzzi, activités sportives diverses…). Ces taux se maintiennent également pendant 48 heures après le retrait du patch.
Le patch usagé doit être retiré un jour fixe de la semaine, aux 8e et 15e jours du cycle, et remplacé par un nouveau dispositif immédiatement (mais l’heure du changement est sans importance). La quatrième semaine, à partir du 22e jour, constitue un intervalle libre sans patch, au terme de laquelle commence impérativement un nouveau cycle de contraception.
Bien évidemment, cette méthode implique certaines précautions : en particulier, il faut vérifier régulièrement que le patch n’est pas décollé, même partiellement, ce qui réduirait ou annulerait son efficacité.
Voir « Le Moniteur » n° 2517/2518 du 10.01.2004.
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