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HÔPITAL

Publié le 13 mars 2004
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Jouer la complémentarité ville/hôpital

MG-France : « C’est dans l’organisation du rapport ville/hôpital que se trouvent des gisements d’économie, en mettant en place de véritables soins primaires avec missions identifiées et articulées avec l’hôpital. »

PS : « Il faut créer une véritable complémentarité entre la ville et l’hôpital. A terme, la fongibilité des enveloppes permettra de rendre plus cohérent le système de santé. Ce sera un élément de la mise en oeuvre des agences régionales de la santé. »

FO : « On ne résoudra aucun des problèmes, qu’ils touchent l’hôpital ou la médecine de ville, en continuant de compartimenter des financements alors que l’on plaide pour plus de coopération dans les pratiques. »

UMP : « L’évolution ultime vise à la fongibilité des enveloppes de la ville et de l’hôpital, les objectifs étant communs. La rationalisation et la coordination des soins sont ici les maîtres mots. Ce sont les seuls moyens permettant une efficience sanitaire et budgétaire optimales. »

CFDT : « Attention aux fausses solutions du type « tout est dans tout » ! Oui au décloisonnement financier. En revanche, la fusion budgétaire ne permettrait pas de mieux maîtriser les objectifs votés si on n’agit pas sur l’organisation. »

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CFE-CGC : « On ne peut pas faire de distinction entre l’hôpital et la ville car le malade doit être au centre du dispositif et bénéficier d’une continuité des soins entre l’hôpital et la ville. Ceci éviterait qu’une partie de ce qui entre dans la dépense hospitalière soit reportée en ambulatoire. »

Rationaliser l’offre hospitalière

Mutualité française : L’offre hospitalière doit être graduée en soins courants, soins spécialisés et soins hautement spécialisés. Sauf véritable urgence avérée, il faut bannir l’hôpital des soins de premiers recours qui doivent être réservés à la ville. Les plateaux techniques (scanner, petscan, IRM…) doivent être partagés avec l’ambulatoire. Par exemple si un cardiologue pouvait bénéficier des équipements d’un établissement hospitalier, les coûts pour la collectivité en seraient réduits et l’utilisation serait appropriée aux besoins des patients. Enfin, il faut inciter financièrement les hôpitaux à rechercher la qualité (par rapport à l’affectation des fonds publics) et rendre publiques les évaluations auprès du grand public. »

Inclure l’hôpital dans la réforme

Medef : « Il faut une réforme de l’hôpital public accélérée qui aille déjà dans le sens de celle qui a été lancée. Pour nous, il est clair que si l’hôpital n’est pas concerné, nous ne sommes pas dans la réforme. »

FSPF : « Si Mattei retire définitivement l’hôpital, la réforme sera hémiplégique. »

CSMF : « Je regrette que l’hôpital soit considéré comme une citadelle et la médecine de ville, comme la variable d’ajustement. Il n’est pas question d’accepter de traiter l’hôpital en dehors de cette réforme. »

Rénover le paritarisme

FFSA : Pour la FFSA, les agences régionales de la santé, en développant la contractualisation avec tous les acteurs de santé, dont les hôpitaux, doivent aboutir à un système de mesure de la performance et en tirer les conséquences en cas de mauvais résultats.

UDF : « Il est nécessaire d’avoir au niveau régional un interlocuteur unique pour la santé, responsable de l’hôpital, de l’ambulatoire, de l’éducation à la santé, de la prévention, de la formation professionnelle, et donc de créer de vraies agences régionales de la santé, à condition qu’elles soient contrôlées démocratiquement par des conseils régionaux élus par collèges. »