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Verte sera la carte

Publié le 20 mars 2004
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Plus de 7 000 postes de pharmaciens restent vacants dans la distribution pharmaceutique. Nos tuyaux pour décrocher la carte verte et travailler outre-Atlantique.

Il existe actuellement dans les drugstores américains une pénurie de pharmaciens estimée à plus de 7 000 par la National Association of Chain Drugstores. Or le professionnalisme et la technique des pharmaciens français y sont réputés. Pour ceux qui sont intéressés par l’expérience, les stages ou missions aux Etats-Unis, tant dans la vente de détail (drugstores) que dans l’industrie, sont donc possibles. Qui plus est, les salaires sont attractifs : 50 000 $ annuels (fourchette basse).

Côté législation américaine, l’embauche de pharmaciens étrangers est facilitée dans la mesure où le diplômé est reconnu être un « travailleur de spécialité »* et peut donc prétendre à avoir un visa de travail « H-1B », permettant son séjour rémunéré ainsi que le séjour et les études aux Etats-Unis des membres de sa famille. Précisions : ce visa est octroyé pour trois ans, avec extension possible pour six ans au maximum, tout en conservant le même employeur tout au long du séjour. Il revient à l’employeur américain de débuter la procédure d’obtention du visa de travail auprès du Service d’immigration américain. Le pharmacien français doit contacter le consulat des Etats-Unis à Paris pour obtenir son visa. Les membres de la famille (conjoint et enfants) peuvent accompagner le détenteur de visa « H-1B » pendant toute la durée de son séjour en vertu de la catégorie de visa « H-4 ».

Equivalences obligatoires.

Les pharmaciens français qui souhaitent exercer aux Etats-Unis doivent obtenir le « Foreign pharmacy graduate examination certification » (FPGEC). Les règles du FPGEC précisent les critères pour déterminer si le candidat satisfait aux équivalences en matière de formation. Cet agrément nécessite en général que le candidat subisse avec succès le « North American pharmacist licensure examination » (NAPLEX), un examen requis par les Etats de l’Union, à l’exception de la Californie.

La plupart des Etats exigent également comme condition d’agrément l’obtention d’un examen sur le droit américain du médicament (un examen commun aux Etats) : le « Multistate pharmacy jurisprudence examination » (MPJE). Le TOEFL (English as a foreign language) et le TSE (Test of spoken english) sont également souvent requis.

Par la suite, les candidats qui sont titulaires des certificats FPGEC et NAPLEX peuvent être qualifiés éligibles par les conseils étatiques pour passer l’examen donnant accès à la profession de pharmacien (« Pharmacy licensing examination »). En revanche, dans certains Etats, seuls les certificats FPGEC et NAPLEX sont requis. Certains acceptent même les candidats sans FPGEC au vu de leurs compétences et de leur formation.

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* Défini comme un travail qui nécessite l’application théorique et pratique d’une connaissance hautement spécialisée et l’obtention d’au moins une maîtrise (bachelor’s degree).

Les pharmaciens intéressés peuvent s’adresser à Haywood Martin Wise, avocat aux barreaux de New York, New Jersey et Paris. Ce dernier est le correspondant français du cabinet américain spécialiste en immigration, Goff #amp; Wilson, et centralise un certain nombre d’offres d’emploi. Contacts :

info@goffandwilson.com.

Téléphone : 01 44 71 35 28 et 01 47 72 31 69 (France) ou 800 717 8472 (Etats-Unis).