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Les prix région par région
En 2003, c’est l’Alsace qui a connu la plus forte progression mais c’est le Languedoc-Roussillon qui est la région la plus chère de France.
Alsace : cette région a connu la plus forte progression (+ 5 points) des prix de cession dans un marché qui reste néanmoins peu actif en volume.
Aquitaine : les prix sont redescendus (- 5 points) après avoir enregistré en 2002 la plus forte progression régionale (+ 8 %). Un grand écart qui s’opère dans un marché toujours aussi plat mais qui ne peut cacher une dispersion de prix très élevée.
Auvergne : après la forte baisse de 6 points en 2002, le marché s’est ressaisi (hausse de 1 point). En revanche, après deux années animées, l’activité des cessions s’est ralentie.
Basse-Normandie : pour la troisième année consécutive, ce marché reste parmi les plus animés de l’Hexagone. On en oublierait presque la baisse de 3 points des prix qui se resserrent autour de la moyenne nationale.
Bourgogne : en 2002, il y avait un rattrapage des prix à la hausse (+ 7 points), en 2003, la correction a été de nouveau à la baisse (- 3 points), comme en 2000 et 2001. Seule constante : le dynamisme du marché bourguignon.
Bretagne : léger fléchissement (- 1 point) des prix et réduction des disparités dans un marché qui demeure fluide.
Centre : les prix sont homogènes mais ont nettement baissé en 2003 (- 4 points), rompant ainsi avec une période de plusieurs années de stabilité. A cela, il faut ajouter un ralentissement marqué du marché.
Champagne-Ardenne : avec une deuxième hausse consécutive de 1 point, les prix se rapprochent doucement de la moyenne nationale. Mais le marché est peu animé et dispersé, contrairement aux années précédentes.
Corse : les transactions restent trop peu nombreuses pour définir des tendances : 5 transactions dans une fourchette de 83 % à 101 %.
Franche-Comté : ce marché est calqué sur celui de la Bourgogne : baisse également des prix de 3 points dans un marché actif. Les prix sont peu dispersés autour de la moyenne de 82 %.
Haute-Normandie : la baisse (- 2 points) dans cette région est l’exacte réplique de la baisse nationale. Comme en 2001, le nombre de transactions s’est bien tenu (meilleur taux de rotation régional 2003), alors qu’il s’était ralenti en 2002. L’homogénéité des prix n’en a pas été affectée.
Ile-de-France, hors Paris : après une baisse des prix de 2 points en 2002, la région la moins chère de France a vécu une année de stabilité, mais elle conserve un degré de dispersion des prix important bien qu’atténué sur 2003. Dans le même temps, l’activité du marché s’est rapprochée de la moyenne nationale.
Languedoc-Roussillon : la région la plus chère ; les transactions se font dans un marché homogène et stable depuis deux ans.
Limousin : année difficile pour le Limousin qui accuse l’une des plus fortes baisses régionales (- 4 points), qui plus est dans le marché le moins actif de France. Cette inversion de tendance compense deux années précédentes particulièrement dynamiques.
Lorraine : la baisse (- 2 points) est conforme à la tendance nationale dans un marché qui demeure homogène et animé.
Midi-Pyrénées : la hausse de 2 points des prix, s’ajoutant à celle de 2002 (+ 1 point), place cette région parmi les trois plus chères de France. Le nombre de mutations ne bouge pas mais la répartition des prix s’inscrit dans une large fourchette.
Nord-Pas-de-Calais : avec une baisse de 2 points, cette région retrouve le niveau de prix qui était le sien en 2001. Elle reste la région la moins chère en métropole après l’Ile-de-France. Le marché est stable en volume et à nouveau faiblement dispersé autour de la moyenne régionale.
Paris : toujours aussi atypique ; la légère progression (+ 1 point) du prix moyen se poursuit dans un marché connu pour être le plus dispersé de France.
Pays de la Loire : une région marquée par la relative stabilité (- 1 point) de ses prix depuis quatre ans qui masque néanmoins des disparités importantes. Le nombre de mutations est du même ordre que l’an dernier.
Picardie : la hausse de 1 point amène cette région à un niveau de prix proche de la moyenne nationale. La dispersion des prix est faible et le marché connaît une baisse de régime faisant suite à une année 2002 animée.
Poitou-Charentes : la hausse sensible (+ 2 points) des prix permet à cette région de retrouver son niveau de 2001. Le marché s’est montré l’an dernier particulièrement animé.
PACA : légère dévalorisation des prix (- 1 point), ce qui ne les empêche pas de continuer à talonner ceux de la région Languedoc-Roussillon. Par ailleurs, le marché reste toujours aussi soutenu, et ce depuis trois ans.
Rhône-Alpes : malgré une baisse de 2 points, les prix se situent toujours au-dessus de la moyenne nationale dans un marché qui demeure stable et homogène.
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