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Ile-de-france : L’ambulatoire représente 51 % du médicament hospitalier !

Publié le 15 mai 2004
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L’ARH d’Ile-de-France vient de publier les résultats de son observatoire du médicament hospitalier 2002. Un travail qui confirme le poids de la dispensation à des patients ambulatoires, donc imputable aux soins de ville (rétrocession hospitalière, financée hors budget hospitalier par l’Assurance maladie). Pour la première fois, elle concerne plus de la moitié des médicaments hospitaliers (51 %). 71 % des anti-infectieux sont rétrocédés. Ils représentent la moitié des rétrocessions (en raison du poids des antirétroviraux délivrés à 95 % à des patients ambulatoires). La rétrocession c’est aussi 52 % des médicaments dérivés du sang et des organes hématopoïétiques, 46 % des anticancéreux, 15 % du reste. Au total, l’ARH constate une augmentation de la consommation de 9 % pour les malades hospitalisés et de 25 % pour les malades ambulatoires en matière de médicament hospitalier. Côté dépenses, les anticancéreux tiennent le pompon : + 85 % en trois ans, soit 27 % de la dépense.

Le Refacto 1000/UI/4 ml est la spécialité « hospitalière » la plus dispensée à des patients ambulatoires ; en montants, c’est Rémicade 100 mg qui est en tête chez les patients hospitalisés (9 MEuro(s), 3,35 % de la dépense) et Combivir cpr. en ambulatoire (18 MEuro(s), 6,24 %). Les immunoglobulines humaines représentent 4,12 % des produits consommés par les premiers et les associations d’antirétroviraux 12,48 % de la consommation des seconds.

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