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Les dommages aux biens
L’ensemble des sept contrats propose les principales garanties « dommages aux biens » : incendie, dégât des eaux, vol, vandalisme, bris de glace, bris de matériel. Afin de pouvoir comparer, il faut s’intéresser aux divers aménagements que font les entreprises d’assurance de ces garanties qu’on peut qualifier de traditionnelles. Pour les dommages électriques notamment. L’enseigne, par exemple, est couverte par la plupart des contrats sans même de franchise en cas d’incendie ou de casse. Pourtant certaines limitations subsistent. Ainsi le transformateur de l’enseigne n’est, bien souvent, pas couvert par l’assurance, et lorsqu’il grille, il n’est pas remboursé. A la charge du pharmacien de le faire changer.
C’est au coup par coup, en ajustant besoins spécifiques d’assurance et lecture attentive de son contrat que l’on se donne une bonne couverture.
Lors d’un vol, d’un incendie ou après qu’il y a eu bris de glaces, l’officine se retrouve bien souvent ouverte à tous les vents. Les frais de gardiennage sont alors couverts par l’ensemble des contrats proposés (vol et bris de glace). Ce sont les montants remboursés qui diffèrent selon les contrats. Le contrat Covéa est sans limite sur cette garantie après bris de glaces et propose le montant le plus élevé en cas d’incendie ou de vol. A l’inverse, lors d’un incendie, les AGF, la MADP, Axa et les MMA ne couvrent pas les frais de gardiennage induits. Et ils proposent des montants moins élevés que leurs concurrents en cas de vol et bris de glaces.
De la même façon, si tous les contrats assurent la perte de produits en froid dans le cadre d’un sinistre incendie ou dommage électrique, que se passerait-il en cas de simple panne de réfrigérateur ? Il est fort probable que vous ne soyez pas couvert. Avec toutes les conséquences financières que cela implique : perte de médicaments, vaccins, préparations, etc.
Enfin, dernier exemple, le distributeur de préservatifs. Il est couvert, pour des montant divers et variés, par cinq des sept contrats. Seuls les assureurs MMA et MAAF ne prévoient pas de garantir ce risque. Même si plusieurs clauses du contrat MMA Pro s’adressent spécifiquement aux pharmaciens, il s’agit de deux contrats multirisques généralistes. Ceci explique peut-être cela.
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