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RPG : Ranbaxy conjugue génériques et recherche
Ranbaxy affiche une santé à en faire pâlir d’envie plus d’un. Le groupe vient en effet d’atteindre le milliard de dollars de chiffre d’affaires et vise les cinq milliards d’ici 2012. Il souhaite dans le même temps se positionner parmi les cinq premiers génériqueurs mondiaux. Pour cela, il mise sur ses 9 000 collaborateurs et ses 17 unités de fabrication et de développement réparties dans sept pays, de l’Inde aux Etats-Unis en passant par l’Irlande ou encore la Chine, toutes répondant aux normes de qualité internationales, souligne-t-on.
Ranbaxy ne souhaite pas se cantonner au seul générique et compte atteindre 40 % de son CA en produits issus de sa propre recherche d’ici à 2012. Pour cela, le laboratoire s’appuie sur deux centres de recherche et développement qui emploient un millier de personnes. Un nouveau centre sera opérationnel l’année prochaine. Sortir de nouvelles formulations brevetées voire de nouveaux médicaments, notamment dans les domaines de l’urologie et de l’asthme, figure au programme de recherche. En 2003, le groupe consacrait 6 % de son budget à la recherche et envisage de l’augmenter d’un point chaque année. Le laboratoire a également conclu des alliances avec les grands noms de l’industrie pharmaceutique comme Bayer ou GSK. « Nous visons de meilleurs résultats que les compagnies internationales qui investissent une part plus importante de leur CA en recherche », assure Malvinder Mohan Singh, son P.-D.G. (ci-contre). Ses atouts ? Des coûts extrêmement compétitifs en matière de production et d’innovation. A titre d’exemple, le salaire d’un jeune pharmacien s’élève à quelque 3 000 Euro(s) par an, l’équivalent d’un salaire mensuel de pharmacien industriel en France…
Le laboratoire est présent dans une centaine de pays mais les Etats-Unis et l’Europe contribuent à plus de la moitié du chiffre d’affaires global. « Vous trouvez déjà des produits Ranbaxy dans toutes les pharmacies américaines », indique son P.-D.G. Après les Etats-Unis et l’Inde, dont il est le leader du marché, la France arrive en 3e position après le rachat de RPG. « L’acquisition de ce laboratoire nous offre une position très confortable pour participer à la croissance du générique en France », poursuit-il. Et d’afficher là encore un objectif ambitieux : grimper à la 3e place d’ici à 2007 en s’appuyant notamment sur le réseau de distribution et un portefeuille prometteur de produits.
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