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OSTÉOPOROSE : Aller au-delà de la densité minérale pour affiner les prédictions

Publié le 9 octobre 2004
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Les experts en sont convaincus. La densité minérale osseuse est certes un indicateur important, mais elle n’est pas suffisante pour prédire le risque de fractures ostéoporotiques.

Plus précis, le nouvel outil d’évaluation du risque fracturaire en cours de validation par l’OMS, en collaboration avec l’International Osteoporosis Foundation (IOF) et la Fondation nationale de l’ostéoporose américaine, tombe donc à pic. Basé sur un questionnaire et des algorithmes, il devrait être disponible dès 2005. Facile à utiliser par le médecin généraliste, il se veut transposable aux patients des deux sexes, de tout âge, de tous les groupes ethniques et dans tous les pays. « Sa valeur ajoutée réside dans la prise en compte de plusieurs facteurs de risque parmi lesquels la densité minérale osseuse, l’âge, l’indice de masse corporelle, les antécédents fracturaires personnels et familiaux, le tabagisme, la consommation d’alcool, l’utilisation de corticoïdes et les ostéoporoses secondaires (comme dans la polyarthrite rhumatoïde) », explique le Pr Pierre Delmas, chef du service de rhumatologie de l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon et président de l’IOF.

Une fois définie la probabilité de fractures en fonction des risques, l’étape suivante est logiquement la détermination des seuils d’intervention pour une meilleure prise en charge thérapeutique. Essentiel quand on sait qu’une femme sur trois et un homme sur cinq subiront une fracture due à l’ostéoporose.

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