Est-il possible de changer de centre d’hémodialyse pour les vacances ?

En 2019, le Réseau épidémiologie et information en néphrologie (Rein) recensait 91 875 patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Parmi eux, 55 % étaient traités par dialyse, majoritairement par hémodialyse. Les séances d’hémodialyse ont lieu le plus souvent en établissement de santé. Elles durent en moyenne quatre heures et doivent être répétées trois fois par semaine. Le protocole et le déroulement des séances sont individualisés et planifiés. Il est cependant possible pour la plupart des patients de prévoir des vacances dans une autre région de France, en Europe ou dans un autre pays du monde. Le projet doit d’abord être validé par le médecin néphrologue (après avoir pris en compte l’état de santé du patient et l’impact émotionnel favorable que les vacances peuvent produire) et la destination doit être choisie une fois qu’ont été vérifiées la présence de centres de dialyse à proximité et leur disponibilité. Sous réserve d’un accord préalable, l’Assurance maladie peut prendre en charge les séances d’hémodialyse sur le lieu de vacances. Sur présentation de la carte européenne d’assurance maladie (CEAM), l’avance de frais n’est d’ailleurs pas demandée dans un Etat de l’Union européenne, un pays de l’espace économique européen, en Suisse ou au Royaume-Uni. Dans les autres Etats, des conventions particulières peuvent être appliquées. Le mieux est de contacter directement la caisse primaire d’assurance maladie.

• Sources : Agence de la biomédecine ; association France Rein ; Assurance maladie.