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Médicaments homéopathiques
« Homéopathie, la face cachée », peut-on lire en couverture du journal Sciences et Avenir qui se penche sur le passé de l’infinitésimalité. Et de révéler – témoignage d’un historien à l’appui – les principales raisons du succès de cette médecine qui « n’a jamais pu prouver irréfutablement son efficacité, ni expliquer son mode d’action ». En clair, l’homéopathie aurait bénéficié d’appuis politiques pour entrer dans la Pharmacopée et disposer d’une AMM « allégée » sans essais cliniques. « Menacée de déremboursement, l’homéopathie pousse aujourd’hui la porte de l’hôpital », apprend-on encore. Puis Sciences et Avenir nous amène à Toulouse au sein du service de gynéco-obstétrique de l’hôpital Paule-de-Viguier, où les mères se voient prescrire Apis mellifica et Bryonia (en complément d’un anti-inflammatoire et d’une restriction hydrique) à la place du Parlodel (non cité dans l’article). Cette « révolution » fait suite aux résultats concluants d’un essai contre placebo en faveur de la sécurité d’emploi des remèdes homéopathiques.
Ce cas isolé ouvre-t-il les portes de la pharmacie hospitalière à l’homéopathie ?
A en croire l’article, l’agrément par la collectivité n’est pas pour autant envisageable, faute d’essais cliniques prouvant l’intérêt par rapport à un traitement existant.
Il est cependant indiqué que la pommade au Calendula officinalis (Boiron) s’est montrée plus efficace que la trolamine (Biafine) dans la protection de la peau au cours de la radiothérapie. « Effet placebo », comme le suggère Philippe Pignarre quand on l’interroge, ou réalité scientifique ?
Une chose est sûre : l’avenir des granules est actuellement entre les mains du ministère de la Santé.
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