Seine-Saint-Denis : Une seule officine de garde !

En 2001, le 93 optait pour un système reposant sur quelques volontaires pour être de garde en permanence. Trois ans après, seule la Pharmacie Maarek le fait, aux portes de Paris, 24 heures sur 24 (voir Le Moniteur n° 2400). « Elle draine plus de la moitié de la population du 93 lors des gardes, mais aussi des gens de Seine-et-Marne et de Paris », note Bruno Lamaurt, président du syndicat. Outre le fait que les volontaires ne se bousculent pas, la DDASS a déjà refusé deux autres candidats, l’un car il était difficilement localisable. Le système a rencontré quelques réticences, « mais comme la profession est très féminisée, on est très content de ne pas avoir à prendre de gardes de nuit dans le département », constate Bruno Lamaurt. A terme, deux ou trois secteurs avec les mêmes pharmacies de garde « permanentes » se dessinent.

La police municipale de certaines communes peuvent transporter malade ou médicaments si nécessaire. Quant aux maisons médicales existantes, elles sont en hôpital ou en clinique. « Si un confrère proche souhaite ouvrir tous les dimanches, pourquoi pas ?, estime le responsable syndical. Les gardes doivent arrêter de se faire dans l’amateurisme. Certains n’ont pas un stock suffisant. Or, souvent, ce sont des pharmaciens en difficulté qui seraient prêts à faire les gardes de leurs confrères… »