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Rétrocessions : Un pharmacien sur trois inquiet de la technicité des produits

Publié le 12 mars 2005
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Direct Medica vient d’interroger mille d’officinaux, dont les trois quarts dispensent déjà des produits sortis de la réserve hospitalière. A défaut d’être surprenants, les résultats permettent de chiffrer ce qui relevait du ressenti. Les craintes des officinaux portent avant tout sur la technicité des produits concernés (pour 33 % d’entre eux), devant les considérations logistiques, comme les conditions de stockage (28 %) et les ruptures de stock (22 %). Près d’un sur dix dit avoir déjà rencontré des problèmes de disponibilité de produits et 6 % avoir été dérangé par les délais d’approvisionnement – sachant que leurs patients passent en moyenne une fois par mois.

Le besoin d’information est patent : 30 % des officinaux estiment en manquer sur les produits, 21 % sur les pathologies, 13 % sur les patients. Quant aux moyens de formation, les deux tiers privilégient la visite à l’officine mais 52 % sont « intéressés par des approches de formation à distance ». Par ailleurs, huit titulaires sur dix se déclarent « prêts à rendre leur équipe disponible pour se former sur les produits sortis de la réserve hospitalière ».

Seuls 8 % des pharmaciens interrogés participent déjà à un réseau de soins, ce qui sera une condition sine qua non pour délivrer en ville un certain nombre de ces produits.

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